08/01/2010
Perepiscopus.org - 8 janvier 2010
Voici un extrait de l'analyse de Claire Thomas, paru dans l'hebdomadaire Monde & Vie daté du 9 janvier, sur l'affaire de Thiberville :
"Il me semble que la première leçon des événements de Thiberville, c’est qu’aujourd’hui le curseur s’est déplacé tellement loin sur la droite, parmi les catholiques qu’un évêque de gauche qui veut avoir un discours de gauche, comme Mgr Nourrichard, chaque fois qu’il s’exprime personnellement, apparaît comme décalé. [...].
Mgr Nourrichard s’était déjà illustré il y a deux mois, en interdisant la communion dans la bouche à la cathédrale d’Evreux, au nom de la grippe H1N1, alors que tout le monde savait déjà que cette grippe ne serait pas l’épidémie prédite par la classe politique et les médias. S’attardant dans sa toute récente carte de voeux, non pas sur l’état de son diocèse, mais sur l ‘échec du Sommet de Copenhague, il montre sans le vouloir quelle farce est aujourd’hui le trop fameux « discours social » des évêques de gauche, lorsqu’ils sont incapables de gérer un conflit parmi leurs prêtres, tout en prétendant s’affliger des dysfonctionnements de la Planète.
Quelle conclusion tirer de l’affaire Thiberville ? Non seulement le progressisme est mort depuis longtemps, faute de troupes jeunes et nombreuses, l’affaire Gaillot nous avait permis de nous en apercevoir dès 1995, année de sa destitution du diocèse d’Evreux par le pape Jean Paul II lui-même. A l’époque déjà cela n’avait pas fait un pli. Mais le progressisme fossilisé, demeurant en place dans l’Institution ecclésiale, est devenu aujourd’hui inaudible ou ridicule : Mgr Gueneley, Mgr Raffin et Mgr Rouet en ont chacun à leur manière ce trimestre, administré, la preuve. Mgr Nourrichard risque de devenir le symbole de cette difficulté à communiquer que rencontre le progressisme historique. Même Jean Mercier, dans un très bel article de La Vie, semble prendre acte du caractère anachronique de la lutte engagé par l’évêque normand contre son meilleur curé. Un peu comme Christian Terras, dans Golias, s’était farci Guéneley avec une gourmandise non déguisée. Ces progressistes mitrés sont décidément trop ringards !"
A noter que Mgr Nourrichard est Membre du Conseil pour les mouvements et associations de fidèles. Effectivement, les mouvements de fidèles, il connaît...
19:03 Publié dans Revue de Presse | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Je ne comprend absolument pas la réaction de Monseigneur Nourichard en tant que prêtre. Comment peut on interdire la communion dans la bouche à cause d'une épidémie de grippe alors que nous recevons le Corps du Christ.Comment le Corps du Christ peut il nous transmettre une maladie.Comment peut il être néfaste.C'est tout simplement un problème de Foi. C'est une réaction très humaine pour quelqu'un qui n'a pas la foi et qui ne croit pas dans la Présence réelle. Comment un Père très aimant peut il donner du poison à son enfant. "Mon sang est vraiment un breuvage, Mon Corps est vraiment une nourriture"
Écrit par : odette de Lannoy | 16/01/2010
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