Rendons sa place à Dieu

Depuis des années on ne parle plus chez nous que de crises : crise économique, crise sociale, crise morale, crise politique; ce sont les principales, mais combien de filiales n'ont-elles pas engendrées!

Quelle actualité ! Ce sont les premiers mots, en 1934, d'une lettre pastorale de Mgr Alphonse Gaudron, digne successeur de saint Taurin sur le siège épiscopal d'Evreux. Comme promis, nous vous distillerons quelques une de ses belles sentences pastorales.

L'homme ne peut pas se résigner à vivre dans un tel état d'angoissante incertitude. Il cherche, parfois même avec fièvre, les causes de son malaise et il se précipite vers les remèdes qu'on lui suggère ou qu'il découvre. Qu'advient-il alors ? Très souvent une aggravation du mal, dans des trouble sociaux, financiers ou politiques. Nous en avons été témoins et nous en souffrons toujours.

Que manque-t-il au redressement souhaité et tant recherché ? Il lui manque une doctrine, à la fois réaliste et idéaliste. Elle existe cette doctrine, mais dans le passé on l'a rejetée et combattue ; maintenant on l'ignore.

Montrons donc franchement que notre civilisation ne peut pas tenir en désaccord constant avec Celui qui lui a donné son esprit et ses lois. Répétons que pour le salut du pays, il importe au plus tôt de rendre sa place à Dieu.