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25/08/2011

Scène de vie, un 15 Août à Thiberville

L'église de Thiberville. Le matin du 15 août 2011.

Il est 9H25. Pour un quelqu'un qui n'aurait pas suivi les événements de l'année 2010, l'église est étonnamment calme et vide. Aucun préparatif, aucune fébrilité ne semble annoncer les traditionnelles fêtes en l'honneur de la Vierge...

Une dame cherche à allumer un cierge... une autre personne est assise dans un banc.

Un homme sort de la sacristie: "Vous venez pour la messe ?"

La dame répond: "Non, je veux allumer un cierge."

Deux dames entrent dans le fond de l'église.

A nouveau la même question est posée: "Vous venez pour la messe ?"

Les deux dames répondent: "Oui"

L'homme sorti de la sacristie: "Je passais simplement avant la messe de Bernay mais ils sont tous partis à Folleville; je ne vais pas dire la messe, il n'y a pas grand monde."

Une des deux dames: "Mais j'avais demandé une messe...  !?"

Le prêtre: "Ah bon... alors, on va se mettre dans le choeur et on verra; vous savez on ne sera pas très nombreux"

La dame: "Au fait, comment dois-je vous appeler ? Monsieur l'abbé ou Monsieur le curé ?"

Le prêtre: "Il faut m'appeller par mon prénom. Je m'appelle Pierre."

La dame: "Ah Non, certainement pas !"

Le prêtre: "Vous savez dans l'évangile, les apôtres se font appeler Jean, Luc... ils ne se font pas appeler Monsieur l'abbé ou Monsieur le curé; on a le même évangile, non ?"

La dame pas très convaincue: "Oui, certainement..."

Il est 9H30. La messe de l'Assomption commence. 11 personnes assistent à la messe.

 

Rappellons simplement que le 15 août 2010 l'abbé Michel rassemblait de nombreux fidèles dans ses églises au cours des 4 messes dites alors.

 20100815 005 Folleville.jpg

 

Commentaires

Cela se passe de commentaires...l'image est claire, malheureusement, les soi disants apôtres s'en tête...dommage..

Écrit par : marie | 25/08/2011

Vouloir le bien de l'autre pour le laisser mourir ! C'st la nouvelle pastorale ...

Écrit par : Leroy | 26/08/2011

La réponse du prêtre est révélatrice, il semble oublier ou veut fait oublier qu'il n'est pas tout à fait comme les autres fidèles. C'est un fait pourtant. Les apôtres s'adressaient à Jésus-Christ avec la plus grande déférence: "Rabi", Maître, etc. Le prêtre en tant que tel reprend la place du Christ, lors qu'il transforme le pain et l'eau en corps et sang de notre Seigneur. Il a aussi lors de la confession nous apporter le pardon du Seigneur. Ce n'est pas rien tout cela.
Le fait de témoigner du respect n'empêche pas d'avoir de la sympathie voire de l'affection pour quelqu'un. Au contraire. Chacun à sa place, pour le bien de tous.

Écrit par : c | 01/09/2011

Les commentaires sont fermés.