03/07/2012
Riposte Catholique - 30 juin 2012
Vocations : des évêques refusent des candidats qui ne collent pas à leur idéologie
Dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois pointe le manque de vocations de l’Eglise qui est en France :
« Ce week-end ou au cours de cette année, ils seront en effet 96 séminaristes à devenir prêtres. Il y en avait 112 en 2011. Soit une moyenne en France d’une centaine d’ordinations par an depuis une dizaine d’années. Ou un prêtre par diocèse, même si certains n’ont pas eu d’ordination depuis plus de dix ans. Les disparités sont énormes, notamment entre diocèses ruraux et diocèses urbains. Le diocèse de Saint-Flour, dans le Cantal, n’avait pas eu d’ordinations depuis 2004, il aura un nouveau prêtre cette année. [...] Pour l’avenir, on sait déjà que l’année 2013 ne sera pas bonne puisque seulement 76 séminaristes diocésains sont ordonnés diacres en 2012. [...] L’âge médian des 14.000 prêtres français est en effet supérieur à 75 ans. Ce qui signifie concrètement, pour le clergé français, qu’il y a autant de prêtres plus âgés de 75 ans, que de prêtres âgés de moins de 75 ans… »
Comment en est-on arrivé là ? Par négligence :
« Il y a encore une dizaine d’années, cette tendance n’inquiétait pas certains évêques. Ils estimaient que «les laïcs allaient prendre le relais» autour de quelques prêtres. »
Mais aussi par hostilité à l’identité sacerdotale :
« Ainsi, ce prélat d’une très importante ville du sud-est de la France qui a refusé, il y a peu, une petite dizaine de candidats qui souhaitaient devenir prêtres. Sans doute ces jeunes, à l’aise avec le col romain et la soutane, ne cadraient pas vraiment avec la «bonne» vision ecclésiale. Le cas n’est pas isolé. »
Ce cas est loin d’être isolé. Et c’est aveuglement idéologique est à une cause de la crise des vocations en France.
07:00 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Il faut peut-être mieux être refusé et aller vers des bons séminaires même hors de France que de recevoir un enseignement qui conduit à devenir un curé qui signe un manifeste contestataire contre le Pape, avec des revendications ne correspondant pas à leur sacerdoce, comme certains d'Autrice et malheureusement d'autres notamment dans un certain diocèse normand.
S'écarter temporairement de ce qui peut mortellement vous contaminer peut être une mesure salvatrice de sauvegarde, en attendant de pouvoir repartir.
Enfin les obstacles à une vocation peuvent être aussi une bonne chose dans le discernement de la vocation, sans aller jusqu'à l'épreuve, sans doute, non voulue mais très efficace, celle du séminariste vietnamien du diocèse de Mgr di Falco à Gap, qui embarqué dans l'aventure du CD "les prêtres" puis les tours de chant et les récitals, et qui "grâce" peut-être à tout cela, a compris que ce n'était pas sa vocation...
Bref si je comprends cet article, je n'y adhère pas complètement.
Écrit par : c | 04/07/2012
Enfin la vérité finit toujours par éclater.
Écrit par : andré | 04/07/2012
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