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17/07/2010

Le Forum Catholique - Politique diocésaine! petites précisions sur les soeurs...

Les carmélites d'Evreux-Gravigny ne sont pas SDF, mais ont bien failli l'être. Deux des trois sœurs sont maintenant en maison de retraite malgré leur âge relativement jeune (61 et 62 ans), car complètement laminées sur le plan psychologique (La Prieure est sous traitement lourd). Je n'ajouterai rien de plus car la colère pointe son nez... Je suis bien au courant de tous les détails de cette affaire, étant de la très proche famille de la Prieure victime.

Vous demandez à qui le tour? Mais aux Filles de la Sagesse d'Evreux qui quittent le diocèse au mois de septembre...récupération de locaux...ventes diverses...promoteurs...

Que cela ne nous empêche pas de prier ardemment pour cet évêque. Nos prières peuvent le retourner comme une crêpe. Je suis convaincu qu'il souffre. C'est forcé, c'est inévitable.

Commentaires

L'Évêque souffre d'un mal connu, identifié et présenté dans tous ses détails par Pierre-André Taguieff.
C'est le "bougisme", affection sociopathique dont voici l'essentiel, trouvé ici http://www.thibaultisabel.com/pierre_andre_taguieff_et_la_resistance_au_bougisme-37.doc

La forme du "bougisme" est à la fois essoufflée et frénétique (de cette sorte de frénésie que seuls connaissent les moribonds) : « Le bougisme est le degré zéro du progressisme, ce qui reste du progressisme quand on a éliminé de celui-ci son rapport aux fins de l’humanité. Mais il fonctionne en même temps comme un ultra-progressisme, en tant que machine à détruire toute trace du passé et à légitimer sa totale éradication. »

Par « bougisme », il faut entendre une attitude mentale dont le but consiste à se préserver de l’ennui et d’une détresse profonde en se persuadant que le sens de l’existence est de s’agiter sans cesse...

La mobilité permanente, aujourd’hui, suffit à combler les attentes. S’activer, s’agiter, s’affairer, "faire bouger", "se bouger", sans un "ce vers quoi" ni un "pourquoi" : valeurs et normes mouvementistes qu’on pourrait aussi bien dire absurdistes. »

Dans un tel cadre, le jeunisme devient également la règle. C’est que « l’impératif d’éternelle "fraîcheur" appartient à la fois à l’éthique moderne de l’authenticité et au culte progressiste du nouveau. Immaturité et inachèvement sont symboliquement sanctuarisés, et, à ce titre, érigés en valeurs suprêmes...

En fait, le bougisme est un progressisme centré sur le présent, un présentisme, donc, dans un monde qui, contrairement aux siècles précédents, est dépourvu de représentation de l’avenir. Hier a disparu depuis longtemps, demain n’existe plus ; il ne nous reste qu’aujourd’hui. Tocqueville écrivait : « Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres »

Vous voyez sans peine les manifestations du bougisme dans le diocèse :

Les moribonds, comme le diocèse;
La machine à détruire toute trace du passé, pour le latin, le chant grégorien et la forme extraordinaire;
Le jeunisme devient également la règle, les jeunes, le progrès;
Le mouvementisme, aller de l'avant, l'Eure en mouvement ô combien caricatural;
S’activer, s’agiter, s’affairer, "faire bouger" par les restructurations, les fusions, les déplacements des prêtres.

Oui, l'Évêque et sa curie sont malades, malades de bougisme.

Écrit par : Un catholique romain | 19/07/2010

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