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28/03/2010

Communiqué du Comité de Soutien à l'abbé Michel - 28 mars 2010

Alors que des nouvelles plus ou moins officielles agitent les esprits, Monsieur l'abbé Michel demande à tous ceux qui le soutiennent la plus grande prudence :

« L'abbé Michel se désolidarise de tout ce qui peut être dit sur sa situation canonique et demande qu'aucun commentaire ne soit fait à ce sujet. Dans l'état actuel, tout commentaire ne peut que le desservir et faire le jeu de ses opposants. »

Perepiscopus.org - 28 mars 2010

Thiberville : pourquoi l'abbé Michel a-t-il été débouté ?

Cette affaire est symbolique de l'opposition entre deux pastorales, l'une traditionnelle et identitaire, l'autre, progressiste et moderniste. Osservatore vaticano comprend que la pression de la Conférence des évêques de France a été d'une force peu commune, afin de ne pas perdre la face dans cette affaire. Datée du 26 mars, cette décision tombe d'ailleurs au moment où se tenait l'assemblée plénière de la CEF à Lourdes. Etonnante coïncidence, quand on voit aussi la rapidité du procès, alors que l'on sait que Rome se presse toujours avec lenteur...

Mais à cette pression, il a bien fallu ajouter des arguments. Il faut savoir que, ces derniers temps, des bruits divers circulaient sur l'abbé Michel, bruits que je me refuse de rapporter ici, n'ayant pu les vérifier. Mais ces bruits, couplés à la pression de la CEF ont sans doute fait plier son avocat, un prêtre français, qui a du craindre pour son poste. Et l'abbé Michel n'est pas particulièrement familier des arcanes romaines et de la lutte contre les bruits de couloirs. C'est un curé de campagne, attaché au salut des âmes, au coeur dévoué, simple... bien loin des luttes d'influences romaines.

Toutefois, cette affaire n'est pas terminée : à Rome, certains voulaient qu'elle permette de stopper le projet de fusions de paroisses, mis en place dans bon nombre de diocèses français. Cette affaire de Thiberville tombait à pic. Encore faut-il, aujourd'hui, qu'ils réussissent à convaincre l'abbé Michel de faire appel. Car cette affaire est emblématique. Et bon nombre de prêtres voudraient voir l'abbé Michel gagner. Surtout en cette année sacerdotale, où le curé de paroisse est mis à l'honneur. Prions le Saint Curé d'Ars d'intercéder pour l'abbé Michel.

 L'abbé Francis Michel, en conflit avec son évêque, Mgr Christian Nourrichard, qui veut non seulement lui supprimer sa paroisse florissante mais aussi dissoudre cette paroisse dans un ensemble plus vaste, qui dépendrait du curé de Bernay, fidèle à la pastorale de l'enfouissement, a été débouté de son recours par la Congrégation pour le Clergé. C'est même le Cardinal-Préfet Hummes qui a signé cette étonnante décision.

 

Nous rappelons que les écrits des blogs cités en revue de presse, comme des journaux locaux, n'engagent que leurs auteurs, et vous invitons à consulter la déclaration de M. l'abbé Michel.


27/03/2010

Osservatore-Vaticano.org - 27 mars 2010

Un signe pastoral catastrophique obtenu de Rome : le déni de justice contre l’abbé Michel

 

Tout le monde connaît la célébrissime affaire de Thiberville, dans le diocèse d’Évreux. Ce diocès est l’un des plus sinistrés de France. Après Mgr Gaillot et Mgr David, le peu génial Mgr Nourrichard gère la faillite d’une terre jadis chrétienne, où les églises se ferment les unes après les autres, les catéchismes sont désertés, les vocations découragées, les finances asséchées.
Dans ce désert, un prêtre, l’abbé Francis Michel, maintient la plus vivante des paroisses, Thiberville. Il se trouve que ce curé, qui n’est pas issu du monde traditionaliste mais qui est profondément traditionnel, avait appliqué par anticipation le motu proprio Summorum Pontificum depuis de longues années. Chez lui sont célébrées des messes dans la forme dite aujourd’hui « extraordinaire » et des messes dans la forme « ordinaire », mais de manière conforme aux vœux de Benoît XVI et « tournées » vers le Seigneur.
Le résultat ? Thiberville et les 14 clochers que dessert l’abbé Michel formaient l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire  du diocèse d’Évreux : église de Thiberville comble à toutes les messes, desserte « tournante » des autres églises, catéchismes, participation active des fidèles, foule d’enfants de chœur, confréries, toutes les églises magnifiquement restaurées, enterrements célébrés par le curé lui-même… Ces paroisses où la communion de tous les catholiques est vécue de manière exemplaire est un modèle d’application de la volonté du Pape.

C'est bien ce que « l’esprit du Concile », avec 40 ans de retard, ne pouvait supporter. A la fin du mois de décembre dernier, Mgr Nourrichard informa le curé… que sa paroisse était supprimée et jointe à un « ensemble paroissial ». Par le fait, la paroisse de Thiberville n’aurait plus de curé propre, lequel était « révoqué ».

On sait ce qui s’en suivit : le 3 janvier, l’évêque se rendit à Thiberville avec ses collaborateurs pour annoncer avec « douleur » sa décision sans appel. Mais il se heurta à la révolte de tout un canton, qui refusait la fin du catholicisme sur ce coin de terre normande. Une église archicomble, au premier rang de laquelle étaient présents le maire et conseiller général avec tout le conseil municipal, ont acclamé leur curé et empêché l’évêque d’annoncer qu’il supprimait la paroisse et le curé.

Un recours fut alors porté dans les délais prescrits, en deux temps, auprès de la congrégation pour le Clergé. Le dossier était accablant pour l’évêque. Il faut savoir qu’un tel recours est suspensif : les choses restent en l’état tant que la décision romaine n’intervient pas. Et dans des cas semblables, elle n’intervient généralement que très tardivement, lorsque les esprits sont apaisés.

Tout le monde sait par ailleurs que Rome voit d’un très mauvais œil ces regroupements paroissiaux indéfinissables juridiquement. C’est un problème qui préoccupe vivement les canonistes romains : les droits du curé ont été amenuisés par les évêques depuis le Concile. Le principe demeure certes celui de la traditionnelle inamovibilité du curé (que l’adage populaire traduisait : « Le curé est pape dans sa paroisse »). Mais les conférences des évêques de chaque pays ont reçu la faculté d’y déroger. C’est le cas en France : les curés sont désormais nommés "ad tempus", ce qui déséquilibre notablement la structure de la vie diocésaine traditionnelle : l’évêque postconciliaire français a de fait beaucoup plus de pouvoir sur ses curés par le jeu des nominations que n’avait l’évêque traditionnel. Par ailleurs, il arrive fréquemment que les évêques ne nomment plus de curés, mais seulement des administrateurs paroissiaux, ce qui rend ces prêtres plus dépendants encore de l’administration diocésaine.

On s’acheminait donc vers un long examen du dossier, au terme duquel, le calme étant revenu, et le bon sens montrant que la vie catholique continuait dans les paroisses de l’abbé Michel, la décision inique, juridiquement et désastreuse pastoralement, de l’évêque ne pouvait qu’être cassée.

Or c’est exactement le contraire qui vient d’arriver. Déposé en forme à la fin du mois de février, le recours a reçu une réponse moins d’un mois après : le 26 mars, l’abbé Michel a été informé… qu’il était débouté et que son recours est purement et simplement rejeté. La décision est signée du cardinal Hummes, préfet de la congrégation pour le Clergé, en personne : la paroisse de Thiberville n’existe plus et n’a donc plus de curé.

A Rome même, on est abasourdi. Mais tout le monde comprend que la pression de la conférence des évêques de France a été d’une force peu commune. Les instances françaises les plus éminentes en ont fait une question de principe. Elles l’ont emporté.

Du moins pour l’instant. Car la décision est bien entendu susceptible d’appel, et que d’autres moyens peuvent être utilisés. Des bruits courent déjà à ce sujet; je vous en dirai plus dès que possible…

Mais il reste que pour le bon peuple de Dieu, le signe négatif ainsi donné est catastrophique.

Nous rappelons que les écrits des blogs cités en revue de presse, comme des journaux locaux, n'engagent que leurs auteurs, et vous invitons à consulter la déclaration de M. l'abbé Michel.

La Chapelle Hareng

Un grand pèlerinage à saint Gilles voit affluer les pèlerins toute la journée à La Chapelle Hareng début septembre.

La Chapelle Hareng.JPG

26/03/2010

Notre-Dame de Pellevoisin

En ce vendredi de la Passion, traditionnellement consacré à la sainte Vierge, en sa Compassion auprès de son Fils, rappelons la grande dévotion de M. l'abbé Michel pour Notre-Dame de Pellevoisin, priée sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde.

Les apparitions eurent lieu au cours de l'année 1876 à une jeune femme nommée Estelle Faguette dans une petite paroisse du diocèse de Bourges. La sainte Vierge nous apprend à puiser les grâces dans le Coeur de son Fils.

Voici quelques extraits du récit des apparitions. Vous pouvez également visiter le site officiel du sanctuaire.

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« Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils. Ces quelques bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m’as adressées ont touché mon cœur de mère entre autres cette petite lettre que tu m’as écrite, au mois de septembre. Ce qui m’a le plus touchée, c’est cette phrase : Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer ; ils sont à la veille de mendier leur pain. Rappelez vous donc ce que vous avez souffert, quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix. J’ai montré cette lettre à mon fils ; tes parents ont besoin de toi. A l’avenir, tâche d’être fidèle. Ne perds pas les grâces qui te sont données, et publie ma gloire. »

« Ce qui m’afflige le plus, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la Sainte Communion, et l’attitude de prière que l’on prend, quand l’esprit est occupé d’autres choses. Je dis ceci pour les personnes qui prétendent être pieuses. »

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 Depuis longtemps les trésors de mon fils sont ouverts ; qu’ils prient. »
En disant ces paroles, elle souleva la petite pièce de laine qu’elle portait sur sa poitrine. J’avais toujours vu cette petite pièce, sans savoir ce que c’était, car jusqu’alors je l’avais vue toute blanche. En soulevant cette pièce, j’aperçus un cœur rouge qui ressortait très bien. J’ai pensé de suite que c’était un scapulaire du Sacré-Cœur. Elle dit en le soulevant : « J’aime cette dévotion. »

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« Ces grâces sont de mon fils ; je les prends dans son Cœur ; il ne peut me refuser. »
Alors je dis : ma bonne Mère, que faudra-t-il mettre de l’autre côté de ce scapulaire ? La Sainte Vierge me répondit :
« Je le réserve pour moi ; tu soumettras ma pensée, et l’Eglise décidera. »
Je sentais que cette bonne Mère allait me quitter et j’avais du chagrin. Elle s’élevait doucement ; elle me regardait toujours, et me dit :
« Courage. S’il ne pouvait t’accorder tes demandes (la Sainte Vierge parlait du prélat), et qu’il s’offre des difficultés tu irais plus loin. Ne crains rien, je t’aiderai. »

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