Nourrichard : odieux de mensonges et de sous-entendus !

Invité du journal du matin sur France Bleu Haute-Normandie le 20 janvier 2011

Quelques précisions s'imposent :

- Les rejets romains ne disent EN AUCUN CAS que la décision de l'évêque est "bonne", ils disent simplement qu'elle est légalement admissible. Nuance ! De plus Rome ne s'est toujours pas prononcée sur le FOND de l'affaire.

- Et l'on nous ressert la réorganisation des paroisses, qui justifie que la dissolution de Thiberville n'aurait pas de rapport avec la façon traditionnelle d'y vivre la Foi catholique. C'est FAUX ! Pourquoi Thiberville n'avait-elle pas été dissoute en 2000 pour intégrer un ensemble plus vaste ? En raison de sa particularité justement. Donc la dissoudre aujourd'hui a ABSOLUMENT TOUT A VOIR avec cette particularité traditionnelle (dans une manière tout en lien avec les souhaits du Saint-Père Benoît XVI).

- D'ailleurs, quand on avance deux arguments à une décision controversée, c'est que l'un des deux au moins est un faux. Le second est inadmissible et scandaleux : les insinuations. Elles ne coûtent rien à qui les profère, mais jettent gratuitement le trouble.

"la vérité n'est pas encore sortie" : alors pourquoi avancer ces arguments contre l'abbé Michel ? Présomption de culpabilité ? C'est contraire au droit de l'Eglise et au droit civil, d'autant qu'une première enquête avait reconnu l'abbé innocent des accusations portées. Chaque fois, malgré les demandes de la journaliste on en reste à des accusations vagues, que l'on cacherait pour le bien de l'intéressé ??? Fadaises ! D'ailleurs Nourrichard se contredit par rapport à l'interview de KTO il y a plusieurs mois, où il avait affirmé avoir fait appel à la justice civile. Il dit maintenant "pouvoir le faire" ???

- Le rapport entre la messe pour Louis XVI et l'association Notre-Dame du Lys est saugrenu. Quant à la rétention de fonds par cette association, comment cela serait-il possible puisqu'aucun des fonds revenant à ce jour à l'évêché n'a jamais transité par cette association .

Pour la période janvier-mai 2010, les fonds ont été versés à l'association diocésaine le 10 juin 2010 "en pièces et billets" en présence d'un huissier de justice, les demandes de rendez-vous avec l'économe diocésain étant systématiquement refusées par l'évêché. Cette démarche a été exclusivement l'initiative des paroissiens de Thiberville, l'évêché préférant laisser la situation pourrir pour agir ensuite...

Pour la deuxième partie de l'année, une demande de rendez-vous a de nouveau été formulée pour remettre les comptes clôturés au 31 décembre 2010, cette demande est pour le moment sans réponse......

Afin de donner une information objective, précisons que la réponse de l'évêche à ce sujet depuis un an est de remettre l'argent à la paroisse ND de la Charentonne et à son curé l'abbé Vivien. L'argent des paroissiens de Thiberville doit-il servir à renflouer les caisses de ND de la Charentonne ?

N'oublions pas de rappeler que la paroisse de Thiberville est une des paroisses du diocèse qui a le plus contribué au fonctionnement financier du diocèse pendant plus de 20 ans.

- "Avant que l'abbé Michel ne se mette hors de l'Eglise catholique" ??? Menaces en l'air ! Aucune situation probable ne peut justifier une sanction allant jusqu'à l'excommunication. On joue avec les mots pour effrayer les fidèles. C'est scandaleux.

Nous retiendrons la réponse à la question de la journaliste : "tous ces soutiens ne peuvent pas faire changer les choses ? il n'y a pas de conciliation possible ?". Réponse de Monseigneur Nourrichard:"NON".

 

Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage, on parle à un mur qui a décidé de ruiner une paroisse qui ne marche pas dans le rang...

Pays d'Auge - 21 janvier 2011

La Croix - 20 janvier 2011

Le Saint-Siège donne raison à l’évêque d’Evreux dans «l’affaire de Thiberville»

Le Tribunal suprême de la Signature apostolique a rejeté le recours présenté par le P. Francis Michel, curé de Thiberville (Eure), qui contestait sa révocation

L'abbé Michel dans l'église de Thiberville (Photo : Amélien Bayle de la Cellery/CC/ Flickr ).

Rome a donc tranché dans ce qui est devenu ces derniers mois « l’affaire de Thiberville ». Le curé de la bourgade normande, qui depuis plus de deux ans refuse sa mutation, devra partir. Dans un message lu le week-end dernier dans toutes les églises du diocèse, Mgr Christian Nourrichard, évêque d’Évreux, a annoncé que le Tribunal suprême de la Signature apostolique avait rejeté le troisième et dernier recours présenté par le P. Francis Michel.

« Suite au rejet des trois recours déposés à Rome par l’abbé, écrit l’évêque, je lui réitère mon invitation à quitter Thiberville pour l’exercice de son ministère. »

En poste depuis vingt-quatre ans à Thiberville, le curé contestait le regroupement paroissial dans le cadre duquel sa petite paroisse a été rattachée à un ensemble plus large, Notre-Dame de Charentonne, et confiée à un autre prêtre. Lui-même, âgé de 61 ans, avait été nommé dans une autre paroisse.

Deux précédents recours rejetés

Mais, soutenu par ses paroissiens et des fidèles venus d’autres diocèses pour assister à sa messe célébrée en latin, dos au peuple, il refusait de partir, et l’évêque avait décidé de le révoquer il y a un an. Cette décision avait donné lieu à un violent esclandre, le 3 janvier 2010, Mgr Nourrichard et ses collaborateurs ayant été accueillis par des huées et des insultes dans l’église de Thiberville.

Certains voulaient voir dans le choix de l’évêque une motivation idéologique, manière d’écarter un prêtre traditionaliste trop populaire. « Ce n’est absolument pas pour une question de sensibilité liturgique », affirme Mgr Nourrichard.

Depuis un an, le curé de Thiberville s’était muré dans sa paroisse, n’assistant même plus aux réunions de secteur avec ses confrères prêtres. Au printemps, il avait adressé deux recours au Vatican, auprès de la Congrégation pour le clergé et auprès du même tribunal. Tous deux avaient été rejetés.

L'abbé Michel risque la suspense

De ce troisième recours, il attendait, selon ses mots du 25 juillet dernier, que le Vatican se penche sur sa demande d’appel « non pas comme jusqu’à présent sur la forme, mais sur le fond, c’est-à-dire la foi, la liturgie et sur vous mes frères ».

La réponse de Rome est arrivée fin décembre. « Pendant trois semaines, j’ai attendu une réaction de sa part, explique à La Croix Mgr Nourrichard. Mais comme il continuait à faire comme si de rien n’était, je lui ai adressé par lettre recommandée une invitation à le rencontrer afin de lui proposer autre chose. »

Le P. Michel célébrera-t-il encore la messe, dimanche, dans l’église de Thiberville ? S’il n’obtempère pas, il risque la suspension canonique. Contacté par La Croix, il n’a pas souhaité répondre.

------------------------------

NB : On notera que La Croix est plus objective que Mgr Nourrichard.

Il y a un monde entre encourir une suspense, qui est une "interdiction" canonique,
et se retrouver "hors de l'Eglise catholique", une excommunication,
comme le sous-entendait l'évêque au micro de France Bleu.