Avec le recul

L'évêque recule temporairement sur sa décision, et dit attendre le jugement de Rome, Deo Gratias !

Cependant il est intéressant, après ces quelques jours mouvementés de prendre un peu de recul quant aux déclarations des uns et des autres.

1. Mgr Nourrichard dit à qui veut l'entendre qu'aujourd'hui on ne peut se permettre de laisser un prêtre pour "seulement" 5000 habitants. Soit, pourquoi pas. Mais regardons de plus près la nomination proposée à M. l'abbé Michel en juin dernier :

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Non, Monseigneur, nommer un prêtre qui est curé depuis 23 ans "coopérateur",

lorsque le Curé en titre (sans animosité aucune envers lui) n'a que 40 ans et n'est prêtre que depuis 14 ans

sans la "langue de buis" ecclésiastique

cela s'appelle une sanction !

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2. Jean Vivien, "nouveau curé nommé", a tant de mal à cacher sa joie de voir évincer son opposé total (d'un point de vue pastoral), qu'il évoque devant les caméras les nombreuses désobéissances de l'abbé Michel.

Ah oui ? Pourquoi l'évêque parle-t-il alors de besoin de prêtres dans le diocèse ?

Et le refus de nominations dans le genre de la précédente est tout à fait légitime et canoniquement recevable !

Alors, soyez un peu francs messieurs... OUI vous avez voulu sanctionner l'abbé Michel :

- parce qu'il se donne totalement à sa paroisse, comme le curé d'Ars, comme tous les prêtres de campagne qui vous ont précédés. Il ne délègue par sa charge aux laïcs pour avoir un jour ou deux de congé chaque semaine;

- parce qu'il entend vivre la Foi Catholique liée à la Tradition, non figée, mais pas non plus déformée par l'Esprit du Concile, humaniste et déchristianisé, qui vide nos églises depuis 40 ans;

- parce qu'il fait bon accueil aux traditionnalistes, sans en partager pour autant le côté exclusif. Pourtant, n'avez-vous pas l'oecuménisme sans arrêt à la bouche ? Mais chez vous il n'est valable que pour les protestants sans doute.

Alors, la porte de l'évêque est ouverte paraît-il...

Mais votre coeur l'est-il Monseigneur ? Les événements à venir nous le diront. Et les fidèles prendront acte !

L'avenir de Thiberville avec Jean Vivien 2

Après les photos qui laissent présager des églises vides (puisque la vingtaine de fidèles de restant autour de Jean Vivien venait de Bernay)...

Une paroisse ruinée !

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Certes l'argent ne fait pas la vitalité d'une paroisse, mais il est le "nerf de la guerre" pour mettre en place de belles choses, et il est surtout le reflet de l'appréciation des fidèles !

On remarquera que le secteur de Thiberville, avec moins de 5000 habitants, a donné environ la moitié de celui de Bernay, pourtant sous-préfecture, comptant plus de 15000 habitants.

A comparer également, l'absence totale d'attributions diocésaines à l'abbé Michel (aucune surprise, le fait qu'aucun séminariste diocésains ne lui a jamais été confié, et la plétore d'attributions de Jean Vivien :

Aumônier, SAINT-AUBIN-LE-VERTUEUX - Maison de Retraite

Membre(s) au Conseil diocésain des affaires économiques

Curé, membre EAP, Paroisse Notre Dame de Charentonne

Délégué Diocésain, Mission rurale - Carrefour Rural

Vicaire épiscopal

Membre du Conseil épiscopal

Délégué National pour la mission en monde rural, Mission rurale - Carrefour Rural

Membre de droit au Conseil presbytéral

Bureau à l'Association diocésaine

En souvenir du Chamblac - M. l'abbé Aulagnier (IBP)

Le rôle de M l’abbé Michel dans le « combat du Chamblac »

Ce soutien, je veux le donner à mon confrère, par justice. M. l’abbé Michel nous est  venu en aide, avec beaucoup de courage et de bonne prudence,  en  notre lutte opiniâtre que nous avons menée , en 1995-1996, pour le maintien de la messe tridentine au Chamblac, dans la paroissse de M. l’abbé Montgomery-Wrigth. Sans lui, nous n’aurions pu « triompher ». L’hiver arrivait.  Avec lui le froid. Les fidèles du Chamblac n’auraient pu continuer à assister  dehors, dans les champs et le froid, aux messes selon le rite romain de saint Pie V, que leur avait gardées leur curé, quarante ans durant.

Monsieur l’abbé Michel nous a alors aimablement et par respect pour la mémoire du « curé du Chamblac », son ami, reçus dans une de ses églises, au Planquet. C’est lui qui proposa la solution. Elle fut appréciée par le préfet de l’Eure et le député… L’évêque de l’époque,  Mgr David, dut l’accepter à son corps défendant. M l’abbé  Michel  n’ a jamais changé. Ce courage lui vaut peut-être aujourd’hui la « colère » de son évêque. Il n’y a rien de pire qu’une colère « rentrée » qui s’exprime…

 

(1) Le Chamblac est ce petit village de l’Eure, tout proche de Thiberville.

Le 3 janvier - Les photos parlent d'elles-mêmes !

L'église telle que l'a trouvée Mgr Nourrichard en entrant en procession

Ce qui resta de fidèles au "nouveau curé" après l'intervention de l'évêque

L'Eure en mouvement - Soutien d'un ancien Conseiller Régional

Les élus locaux soutiennent depuis longtemps M. l'Abbé Michel, ont suivi la consitution des pétitions, convaincus le bien du Canton est dans le maintient de notre curé.

Voici également le soutien d'un ancien Conseiller Régional, qui offre une analyse pertinente du bienfait de ce cher curé depuis 23 ans dans nos villages.

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