Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/08/2010

Toussaint 1991 - Messe filmée par FR3

19911101 EN messe FR3.jpg
19911101 EN messe FR3 suite.jpg
19911101 EN messe FR3 suite 2.jpg

08/08/2010

Annonces pour la semaine du 8 au 15 août 2010

Annonces 8 au 15 août.JPG

06:44 Publié dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (0)

07/08/2010

The Economist - 5 août 2010 : Le sort de l'Europe catholique

Le vide intérieur

Le catholicisme est miné dans ses bastions traditionnels européens. Mais des signes d'une intrigante vie nouvelle surgissent à sa périphérie.

 
Dans le petit monde du catholicisme traditionnel français, tout le monde connaît l'abbé Francis Michel. Durant les 23 dernières années, ce petit personnage obstiné, bien dans sa soutane, a été en charge des âmes du village de Thiberville en Normandie. Les gens du pays aiment son style conservateur, même si ses messes latines ne conviendraient pas à tous les fidèles français. L'église du 12ème siècle de Thiberville, et les 13 autres lieux de culte sous sa garde, sont maintenus en bon état par ses partisans. (De nos jours, certains prêtres dans la France rurale doivent faire face à pas moins de 30 églises.)
 
Depuis le début de l'année, l'Abbé Francis Michel est en guerre avec l'évêque du lieu - en ce qui concerne l'Eglise, un libéral - qui a essayé de fermer sa paroisse et  de le transférer à d'autres fonctions. Un tumulte s'ensuivit en Janvier, lorsque l'évêque est venu à la messe et a essayé de donner ses nouvelles consignes au prêtre. La plupart des villageois ont suivi l'abbé Francis Michel, comme il s'en allait dans une autre église et célèbrait comme au bon vieux temps. Il a fait deux appels à Rome, tous deux rejetés sur des points techniques, un troisième est en cours.
 
Pour les admirateurs Père Francis, Thiberville est îlot de lumière sur un fond sombre : le quasi-effondrement du catholicisme dans certains de ses bastions. Dans le diocèse d'Evreux, le christianisme a fait partie du tissu de la vie pendant 15 siècles. Parmi ses 600.000 habitants, environ 400.000 pourraient se dire, au moins vaguement, catholiques. Mais le nombre de prêtres de moins de 70 ans est de 39 seulement, et seulement sept d'entre eux ont moins de 40 ans. C'est juste un peu inférieur à la moyenne dans un pays qui, dans les années 1950, se vantait de 40.000 prêtres actifs; dans quelques années, le nombre de moins de 65 ans sera un dixième de cela. Cela suggère un organisme qui n'est pas tant en train de diminuer que de mourir.
 
Vu de plus près, le catholicisme français n'est pas mort, mais il éclate au point que le centre tient à peine. Les points les plus brillants clignotent en marge : des gens comme l'Abbé Pierre, fondateur du mouvement Emmaüs pour les sans-abris ; "charismatiques", dont le style s'inspire du pentecôtisme, et les traditionalistes qui aiment rites latins et les processions. Pendant ce temps, la partie principale relativement libérale de l'Eglise est presque en chute libre. Comme les conservateurs du type de l'abbé Francis Michel le voient, c'est en grande partie la faute des libéraux eux-mêmes: "Ils n'arrêtent pas de vendre et de fermer des propriétés, tandis que nous [les traditionalistes] sommes occupés à la construction et la restauration."
 
 
--------------------
 
Traduit de l'anglais par nos soins (veuillez excuser les approximations). La suite de l'article ne concerne pas Thiberville mais le reste de l'Europe, intéressant mais trop long pour être reproduit ici.
Merci à Julius
 

06/08/2010

Eglise d'Evreux - 12 juillet 2010

● L'année sacerdotale ... par Mgr Christian NOURRICHARD 

L'année sacerdotale est officiellement terminée depuis le mois de juin. Elle nous a permis :
   ● de mieux comprendre la place inestimable des prêtres dans la mission de l'Eglise,
   ● de les soutenir : par notre prière, par notre collaboration, par nos gestes concrets de respect et d'amitié !

Bien évidemment notre démarche se poursuit au-delà de cette année !

-----------------------------------------

Effectivement :

1er juillet 2010 : Communiqué menaçant l'abbé Michel de suspens a divinis

28 juillet 2010 : "Le couperet va tomber"

 

05/08/2010

La Croix.com - 5 août 2010

La situation est toujours bloquée à Thiberville



Depuis un an, un conflit oppose le curé de Thiberville (Eure), le P. Francis Michel, à l’évêque d’Évreux, Mgr Christian Nourrichard. Le P. Michel, soutenu par de nombreux paroissiens, refuse catégoriquement sa mutation, décidée dans le cadre du regroupement des paroisses du diocèse

« En cours de renouvellement. » Ce message laconique, placé depuis plusieurs mois sur le site Internet du diocèse d’Évreux devant le nom du coordinateur de la communauté de Thiberville, en dit long sur la situation de la petite bourgade normande, toujours secouée par un conflit ouvert. En cause : la décision de la rattacher à un ensemble plus vaste Notre-Dame de Charentonne, dans le cadre du regroupement des paroisses qui concerne tout le diocèse, et de révoquer le P. Michel, son curé depuis vingt-trois ans.

Bien qu’ayant accepté par écrit en 2008 sa mutation pour l’année suivante, ce dernier refuse depuis un an de quitter ses paroissiens. Après un esclandre violent lors de la
visite de Mgr Christian Nourrichard, le prêtre a continué à officier dans l’église de Thiberville, régulièrement pleine à craquer.

Deux recours refusés

Le P. Michel a déposé à Rome deux premiers recours auprès de la Congrégation pour le clergé et du Tribunal suprême de la Signature apostolique. Tous deux ont été rejetés, les 18 mars et 26 mai. Fort de ces rejets, l’évêque lui a demandé une nouvelle fois de quitter Thiberville, et ce « avant le 26 juillet », sous peine d’être suspendu. Mgr Nourrichard rappelant même, dans un communiqué publié le 1er juillet, avoir fait plusieurs propositions d’autres ministères au P. Michel, qui les a toutes refusées.

Nouveau refus. Nouveau rebondissement : le « comité de soutien de l’abbé Michel » a annoncé le 22 juillet sur Internet que le Tribunal suprême de la Signature apostolique « a donné droit » au P. Michel « d’exposer sur le fond ses réclamations, en acceptant le recours qu’il avait présenté ». « Rome va se pencher sur ma demande d’appel, a confirmé le prêtre à la fin de la messe dominicale du 25 juillet. Non pas, comme jusqu’à présent, sur la forme, mais sur le fond, c’est-à-dire sur la foi, la liturgie et sur vous, mes frères. »

Rome, pour le moment, ne lui a pas donné raison, mais étudie ce troisième recours, qui porte non plus sur le décret de révocation du curé, mais sur le décret antérieur, décidant du regroupement paroissial. « Prenons le temps d’attendre la décision de Rome », a dit la semaine dernière Mgr Nourrichard, visiblement las de cette affaire qui défie son autorité.

Le Père Michel très soutenu

Certains voudraient voir dans la décision épiscopale une motivation idéologique. Soutenu par des fidèles traditionalistes, le P. Michel, 61 ans, célèbre depuis longtemps en latin et tourné vers l’autel (mais non en rite tridentin). À en croire des blogs de soutien au P. Michel, ce conflit opposerait un prêtre « traditionaliste qui gagne des âmes à Dieu » à un évêque « progressiste ».

Ce qu’on dément à l’évêché d’Évreux, déplorant une « instrumentalisation » de l’affaire qui divise l’Église locale. « Dès son arrivée dans le diocèse en 2005, peut-on lire dans un communiqué publié vendredi, Mgr Nourrichard a reconnu la célébration de la messe selon le rite ancien, en latin, appelé “rite extraordinaire”, chaque dimanche à Thiberville. Et, en totale conformité avec la décision de Benoît XVI, il a garanti le maintien de cette messe après le départ de l’abbé Michel. »