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30/08/2010

Rentrée du catéchisme - Inscriptions

 

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07:00 Publié dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2010

Fête patronale du Planquay - Saint Louis 2010

Aujourd'hui, Le Planquay fêtera son Saint Patron, Saint Louis.

Comme tous les ans quelques réprésentants de l'ordre de Saint Lazare assisteront à cette Saint Louis 2010. L'abbé Michel est membre de cet ordre et chapelain de la commanderie de Normandie.

 

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28/08/2010

Annonces pour la semaine du 30 août au 5 septembre 2010

 

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16:18 Publié dans Annonces | Lien permanent | Commentaires (0)

Perepiscopus.org - 25 août 2010

Même Mgr Gaillot trouve l'acharnement de son successeur contre l'abbé Michel effarant !

L'abbé Laguérie y a songé, ce qui lui a valu de dîner avec l'intéressé :

"Mgr a été un peu surpris mais je crois que, s’il n’avait eu un mariage ce jour-là, il aurait accepté le principe. Intrigué, on s’en doute, il voulait de toute façon en parler avec moi. Je l’invite donc, il accepte et arrive pile à l’heure. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (déjà). Le respect qui leur est dû m’oblige à ne pas citer ceux de ses confrères, auxquels il ne ressemble pas, qui ne répondent pas aux lettres, refusent de vous recevoir ou vous envoient promener de la plus belle manière…

Le dénominateur commun qui me rend cet évêque sympathique est sans doute la persécution. Vous me direz à juste titre que c’est le motif de la persécution qui importe et qu’il est même des persécutions qu’on n’a pas volées ! Mais enfin, cette persistance à accepter patiemment un sort d’éternel banni finit par vous rendre héroïque ! Car au « bon » temps de l’inquisition on n’était pas si sévère. On s’occupait du prévenu, on lui demandait rétractation de ses erreurs, avec beaucoup de charité parfois (La mansuétude du Cardinal Cajetan vis-à-vis de Luther, par exemple). On ne se contentait pas de le désigner comme un diablotin, sans lui laisser d’autres chances que de finir ses jours en proscrit… Pour des raisons opposées sans doute, Mgr Lefebvre et Mgr Gaillot ont subi quelque peu le même sort. On se souvient que le recours à la Signature Apostolique du premier fut rejeté d’un trait de plume du Cardinal Villot, Secrétaire d’Etat.

Rassurez-vous, dans son chômage forcé, Mgr s’occupe. Son site « Partenia » fait 9000 lectures par jour. Qui dit mieux ?

 

Nous avons tout de même abordé des questions de fond. Sur cette éternelle « charité » qui ouvre toutes les portes, excuse toutes les irrégularités et même veut fermer les yeux sur la délinquance, Mgr Gaillot finit par convenir qu’un Etat qui s’y adonne sans mesure court lui-même à sa ruine et se prive finalement des moyens de sa folle miséricorde. Bref, il reconnaît avec Gilson [en fait Chesterton, NDMB] que « Le monde est rempli de vertus chrétiennes devenues folles » et que la charité sans l’ordre qu’elle perfectionne n’est qu’une utopie dévastatrice. Avec l’âge sans doute (il a 75 ans qu’il porte très bien), le bon sens finit par l’emporter. Il n’y a que les ados de gauche qui pensent qu’on peut éternellement piquer dans la caisse sans qu’elle se vide un jour…

Quand on en vient à l’affaire de Thiberville, il est scandalisé. C’est lui qui a nommé le curé Michel et connaît son zèle. «Je tolérais très bien, dit-il, le Père Mongomery-Wright, et n’aurais jamais songé à l’inquiéter, il faisait du bon travail». «Quand je songe qu’on en est déjà au contentieux et bientôt aux censures canoniques, ajoute-t-il, c’est effrayant».

Bref, un libéral sans doute et de grand chemin, mais logique avec son option et en rien sectaire, étriqué, rabougri par le pouvoir à conserver jalousement. Il l’a perdu et s’en porte, ma foi, fort honorablement. L’Eglise aussi ? Ce n’est pas sûr, tant il est vrai que le sectarisme aveugle peut faire autant de mal que le libéralisme clairvoyant."

27/08/2010

Saint Taurin - Fête de Thiberville

Dans une église pleine à craquer, en présence de nombreux porte-drapeaux et élus, les chants accompagnés par la Lyre thibervillaise la Saint-Taurin 2010, a été solennisée le dimanche 22 août (empêchée le 15 par l'Assomption).

Saint Taurin 1e Evêque d’Evreux, Saint Patron de l’Eglise de Thiberville.

Cette année l’homélie de l’Abbe Michel a porté sur une page d’histoire de notre diocèse, et plus particulièrement sur l’intronisation des Evêques successeurs de saint Taurin.  

Avant la révolution, l'entrée d'un évêque d'Evreux dans sa ville épiscopale et dans son église cathédrale était un spectacle imposant qui suscitait l'enthousiasme des foules.

L'évêque d'Evreux, la veille de sa prise de possession, se rend au monastère de Saint-Taurin avec sa compagnie et ses chevaux.

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Les abbés et religieux, revêtus de leurs plus beaux ornements le reçoivent à la grande porte de l'église ; l'abbé, ou en son absence le prieur, après avoir complimenté le prélat en peu de mots, le conduit à un prie-Dieu préparé au bas du maître-autel, paré comme aux grandes fêtes, sur lequel il se met à genou. Le répons fini, l'évêque chante le verset et l'oraison de S. Taurin. Alors l'abbé s'approchant de l'autel, ôte la mitre d'argent qui couvre le chef de S. Taurin et la met sur la tête de l'évêque, qui, [n'ayant pas encore de crosse], monte aussitôt à l'autel, se détourne vers le peuple et lui donne sa bénédiction ; après quoi il va au palais abbatial, où il trouve un repas pour lui et pour tous ceux qui l'accompagnent.

Le prélat et sa suite doivent coucher dans le palais abbatial.

Le lendemain tous les curés de la ville, chacun avec leur clergé, ainsi que toutes les communautés régulières, viennent sur les neuf heures du matin à l'église de Saint-Taurin, où l'évêque se rend aussi. Après qu'il s'est revêtu de ses habits pontificaux, les abbés et religieux en chape le conduisent au maître-autel. Alors le chantre ayant entonné le Veni Creator, la procession sort de Saint-Taurin pour aller à la cathédrale par la rue des Cordeliers. En cet ordre :

Les frères de la Charité vont devant, avec le clergé séculier et régulier : suivent ensuite les religieux bénédictins de Saint-Taurin, précédés de la croix et des chandeliers. L'un de ces religieux porte la crosse de l'évêque, qui marche le dernier entre les deux plus anciens curés de la ville, qui tiennent les devants de sa chape, et son aumônier la tient par derrière.

Jusqu’à ce que la procession soit parvenue à une petite maison appelée « de la Grosse ». Cette maison, qui appartient à un bourgeois, doit être parée proprement. C'est là où l'évêque est déchaussé, et sa chaussure appartient au bourgeois propriétaire de cette maison.

Quand le prélat sort de cette petite maison, le seigneur de Gauville doit se trouver là, avec beaucoup de pavée, si c'est en été, et beaucoup de paille, si c'est en hiver, et la jeter lui-même devant l'évêque qui marche nu-pieds.

La pavée, en terme du pays, n'est autre chose que des fleurs et différentes herbes qu'on répand dans les rues, comme l'on fait lors de la procession du Très Saint Sacrement.

La pavée ou la paille doit être en telle quantité, que les pieds du prélat ne puissent toucher la terre, et ledit seigneur de Gauville est tenu de prononcer ces paroles, en jetant la pavée ou la paille : « Monsieur, je suis votre homme de foi, ceci vous dois, et autre chose ne vous dois. »

L'évêque, marchant nu-pieds depuis cette maison jusqu'à la porte de la ville appelée de Notre-Dame, accompagné des religieux de Saint-Taurin, les doyens, chanoines, chapelains, et tous ceux qui sont de l'église cathédrale, viennent au-devant de lui jusqu’au pont, avec la croix, l'eau bénite et le livre des évangiles, revêtus de chapes comme aux plus grandes fêtes.

Tandis que le prélat est sur le pont avec les religieux de Saint-Taurin, et le Chapitre au delà, l'abbé ou le prieur prononce ces paroles : « Messieurs, voici notre évoque que nous vous amenons, vif le vous baillons, et mort le nous rendrez  ».

Ensuite le doyen, donne la croix et le livre des évangiles à l'évêque, et lui fait un compliment fort court,  vu que le prélat est nu-pieds.et le conduit jusqu'à la porte de l'église cathédrale [le seigneur de Gauville jetant toujours delà pavée ou de la paille], et le Chapitre est obligé de lui préparer un prie-Dieu, avec un tapis pour mettre sous ses pieds nus ; mais avant que d'entrer dans l'église, il prête serment.

L'évêque, ayant prêté ce serment, entre dans l'église, précédé du Chapitre. On chante une antienne de la Vierge, ou l'on touche l'orgue. Le Chapitre doit gagner promptement le maitre-autel, de crainte que le prélat, qui marche nu-pieds, n'en soit incommodé. Il se met à genoux sur un prie-Dieu, et après qu'il a fait sa prière en silence, il signe son serment sur l'autel.

Il va ensuite à la sacristie pour se chausser et se mettre en état de célébrer la messe pontificalement, qui est chantée avec autant de solennité qu'aux plus grandes fêtes.

Après la messe, l'évêque, qui doit être magnifique dans son joyeux avènement, va à l'évêché, où il y a un grand repas préparé à ses frais, pour tous ceux qui veulent en être.

L'intronisation des évêques d'Evreux était, on le voit, un spectacle d'une singulière et touchante beauté.

Autrefois, comme aujourd’hui. On était traditionaliste à Evreux et  l'historien des évêques d'Evreux ne surprend personne lorsqu'il raconte que « pour n'avoir pas voulu prendre possession de sa cathédrale avec le même cérémonial que ses prédécesseurs, Gilles Boutant (165O) ne disposa personne en sa faveur. »  

Extrait  du Calendrier Spirituel de la ville d’Evreux au XVIIIe siècle. Coutumier de la cathédrale, des abbayes ; des paroisses de la ville d’Evreux à la veille de la révolution. Par M l’Abbe R. Delamare.

 

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St Taurin 1e Evêque d’Evreux

(Eglise de Thiberville)

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Vitraux representant la vie de St Taurin

(Eglise de Thiberville)

 

 

 

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