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23/04/2011

Chemin de Croix XIV

XIVe STATION

Jésus est mis dans le tombeau

La pierre du tombeau est bien scellée,

l'âme de Marie est désolée

pour toi.

 

O Notre-Dame des Sept Douleurs, je ne veux pas quit­ter ce tombeau où vous laissez le corps sanglant de Jésus sans vous promettre de vivre en vrai chrétien avec votre aide.

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22/04/2011

Chemin de Croix XIII

XIIIe STATION

Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère

 

Marie te montre une dernière fois

son Jésus descendu de la Croix

pour toi.

 

O Notre-Dame des Sept Douleurs, ce sont mes péchés qui ont crucifié votre divin Fils. Daignez m'apprendre à contempler chaque jour ces saintes Plaies et à m'y réfugier par la pensée dans les tentations.

 

 

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Chemin de Croix XII

XIIe STATION

Jésus meurt sur la Croix

 

 La terre tremble et le ciel s'obscurcit. Vers son Père II pousse un dernier cri pour toi.

 

O Jésus qui, dans votre agonie, pardonnez à vos bour­reaux, ouvrez le ciel au larron repentant et nous donnez votre Mère pour qu'Elle devienne la Mère de nos âmes, daignez, par votre mort douloureuse, nous accorder de mourir dès maintenant au péché et de faire en votre amour une sainte mort.

En union avec la vôtre et en expiation de mes péchés, j'accepte dès maintenant la mort qu'il vous plaira de m'envoyer. Cœur agonisant de Jésus et vous Cœur Imma­culé et douloureux de Marie, je vous confie ma dernière heure, et la dernière heure de tous les pécheurs

 

 

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21/04/2011

Chemin de Croix XI

XI STATION

Jésus est cloué à la Croix

 

Ils clouent Jésus, ces bourreaux essoufflés,

à grands coups de marteau redoublés, pour toi.

 

O Jésus, pour me sauver, Vous avez enduré le cruel sup­plice de la Crucifixion. Daignez m'apprendre à mortifier ma chair et toutes mes passions déréglées. O Notre-Dame des Sept Douleurs, daignez graver profondément en mon cœur les saintes plaies de Jésus crucifié.

 

 

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20/04/2011

La pastorale du vide - francisrichard.net

Eglise de ThibervilleConnaissez-vous l'entreprise de démolition Nourrichard ? Non ? Voyons, rappelez-vous, Nourrichard, c'est le nom de l'évêque d'Evreux, qui a eu la peau de l'abbé Francis Michel, l'ancien curé de Thiberville, et a démoli vite fait, mal fait, son oeuvre pastorale d'un quart de siècle.

Thiberville ? C'est cette paroisse d'un diocèse en pleine déroute qui, naguère, il y a quelques semaines seulement, en était encore le fleuron, avec ses 14 clochers, ses messes bondées et ses nombreux sacrements administrés aux petits comme aux grands enfants de Dieu, le contre-exemple évidemment à ne surtout pas suivre...

 

Car cette réussite lumineuse faisait de l'ombre aux autres paroisses diocésaines désertées par les fidèles, regroupées administrativement tant mal que bien. Il fallait que cela cesse. Il fallait qu'aucune paroisse du diocèse ne dépasse les autres dans la médiocrité ordinaire.

 

Vous comprenez, le curé de Thiberville était encore un vrai curé, comme on en fait de moins en moins, portant soutane, disant la messe tourné avec ses fidèles vers le Seigneur : insupportables cette humilité et ce respect envers Dieu !

De plus la messe y était célébrée dans les deux formes, ordinaire et extraordinaire, depuis 15 ans, c'est-à-dire plus de dix ans avant que ne s'exprime explicitement à ce sujet la volonté réconciliatrice du Saint Père : intolérable cette co-existence pacifique des deux rites !

Après le rejet de trois recours par Rome, après plus d'un an de résistance contre son évêque, l'abbé Francis Michel a dit sa dernière messe à Thiberville le 20 février 2011.

Le 5 mars 2011, j'écrivais sur ce blog :

"Maintenant l'ordre règne à Thiberville, comme on disait que l'ordre régnait à Budapest ou à Prague, après leurs insurrections. Il n'y a plus de curé à demeure. Bientôt il n'y aura plus de fidèles du tout, alors que naguère, de ce point de vue, la paroisse était exemplaire. La forme l'a emporté sur le fond, la loi épiscopale sur la vie paroissiale, l'organisation bureaucratique sur la foi qui soulève les montagnes."

Aujourd'hui il n'y a effectivement quasiment plus de fidèles à Thiberville [la photo du présentoir vide de l'église Saint Taurin provient d'ici]. Les messes en semaine ont disparu. Des trois messes du dimanche il n'en reste plus qu'une, à horaire variable [voir ici], suivie par quelques rares fidèles. La troisième, celle de 17 heures, qui était dite sous la forme extraordinaire devant une assistance de 100 à 150 personnes a été supprimée, faute d'officiant capable de la célébrer selon ce rite.

Etait-ce vraiment ce à quoi Mgr Christian Nourrichard voulait aboutir ? Dieu seul le sait.

 

Le Seigneur ne nous a-t-il pas dit de reconnaître l'arbre aux fruits ? Les fruits sont indéniablement amers.

 

Il faut donc prier pour l'âme de cet évêque qui devra bien rendre des comptes un jour devant le Créateur pour avoir dispersé le troupeau qui lui était confié.

Francis Richard