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23/02/2011

Communiqué de l'association Sensus Fidei - Le bon grain et l'ivraie en Normandie

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22/02/2011

Osservatore Vaticano - 21 février 2011

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Nos confrères de Nouvelles de France ont récemment mis en ligne un reportage sur la dernière messe de l’abbé Michel à Thiberville:

 VIDEO disponible à l'adresse suivante:

http://www.nouvelles-de-france.fr/article.php?cat=0&id=633&titre=Reportage_:_la_derniere_messe_de_l'abbe_Michel,_cure_de_Thiberville

On y note en particulier le sens de l’humour de l’abbé Michel… et de la municipalité de Thiberville qui, prenant acte de la disparition de la paroisse, en ont logiquement déduit l’inutilité du presbytère pour le nouveau « modérateur ». Par conséquent, le presbytère est redevenu maison de la commune, qui s’est empressée de la mettre à disposition de l’abbé Michel!
On notera aussi le discours, à la fois calme, logique, mais clairement menaçant, du représentant laïque de l’équipe pastorale, rappelant que les fidèles n’étaient pas des moutons juste « bons à tondre et à conduire à la boucherie ».
Bref, comme je le disais voici quelques jours, « l’affaire de Thiberville » est loin d’être close avec la dernière messe publique de l’abbé Michel!

Paris Normandie - 21 février 2010

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21/02/2011

Nouvelles de France - 20 février 2010

Exclusif : Reportage de Nouvelles de France pour la dernière messe de l'abbé Michel à Thiberville

Thiberville (Eure), dimanche 20 février, 9h30. La messe a lieu dans une demi-heure mais déjà les cloches de l'église Saint Taurin carillonnent et les fidèles affluent. Le village (1 600 habitants) et les communes alentours (4 000 âmes au total) pleurent la révocation du curé de la paroisse, l'abbé Francis Michel, 24 années d'ancienneté. "C'est injuste" entend-t-on. "Vous voulez signer la pétition pour le maintien de l'abbé Michel à Thiberville" tente une dame, pétition à la main, sans trop y croire. Car ce dimanche, le charismatique curé a dit sa dernière messe en tant que curé. Sa paroisse doit disparaître dans un ensemble plus vaste et le Père Vivien, réputé proche de Mgr Nourrichard, évêque d'Evreux, dira la messe la semaine prochaine. Les Thibervillois seront-ils au rendez-vous ? Rien n'est moins sûr...

VIDEO disponible à l'adresse suivante:

http://www.nouvelles-de-france.fr/article.php?cat=0&i...

"Comme vous allez me manquer", confiera, ému, l'abbé Michel à près de 600 paroissiens - les 500 feuilles de chants ont été épuisées 10 minutes avant le début de l'office, serrés dans la petite église au point qu'une partie d'entre eux devra sortir pour communier. Comme un ultime pied de nez à son évêque, l'abbé Michel restera à Thiberville, dans l'ancien presbytère, propriété de la commune. "Ma porte est ouverte" confie-t-il, souriant à Nouvelles de France, dans un entretien à paraître mardi matin. Un prêtre soutenu par tous les villageois et Monsieur le maire (entretien mardi sur Nouvelles de France). Ce Don Camillo du XXIème, partisan de la messe Saint-Pie V (en latin), baptise 130 jeunes chaque année (dont une adolescente ce dimanche) et sa paroisse est la première contributrice au denier du culte dans un diocèse sinistré. L'abbé Michel a confié à Nouvelles de France qu'il allait dans les prochains jours rencontrer Mgr Gaillot, ancien évêque d'Evreux, aujourd'hui du diocèse de Partenia. Celui-ci avait affiché dans nos colonnes son soutien au curé de campagne.



Reportage réalisé par Eric Martin et Pierre de Bellerive

20/02/2011

Mgr Nourrichard se forme au dialogue - La Croix 16 février 2011

 

16/02/2011 17:59

Les évêques se forment au dialogue interreligieux



La moitié de l’épiscopat français a assisté à une session doctrinale de formation sur le dialogue interreligieux


Cinquante évêques participent à la cession doctrinale de formation sur le dialogue interreligieux, à Lyon, le 16 février (Thierry CHASSEPOUX/CIRIC).

Retour sur les bancs de l’école. Pour une formation de haut niveau. La moitié de l’épiscopat français, soit cinquante évêques, s’est inscrit à la cession doctrinale de formation, pour « prendre du recul » sur le dialogue interreligieux. Dans la bonne humeur.

« Nous sommes heureux de nous retrouver, gratuitement, sans texte à voter, sans décision à prendre », sourit Mgr Pierre-Marie Carré, président de la commission doctrinale de la conférence épiscopale. Même si la demande formulée par les évêques d’aborder « un sujet neuf par rapport à la formation qu’ils ont reçue, tant le contexte a changé » répond à une réalité de terrain parfois difficile à gérer.

Perplexité de beaucoup de fidèles

La session comprenait une partie théorique, avec des exposés autour des questions théologiques posées par le dialogue avec les autres religions. Ainsi, le P. Michel Fédou, jésuite, professeur de patristique et de théologie dogmatique au Centre Sèvres, a-t-il comparé la situation actuelle à celle que vivaient les Pères de l’Église, où il fallu penser le christianisme dans des cultures nouvelles.

« Nombre d’entre eux partagent la perplexité commune à beaucoup de catholiques face à cette question », analyse de son côté le P. Jean-Marc Aveline, théologien, qui est intervenu sur la théologie du dialogue interreligieux aujourd’hui. « Ils affichent leur volonté de comprendre ce qui fonde l’engagement de l’Église dans le dialogue interreligieux, et s’appuyer dessus » , lorsqu’ils sont interpellés dans leur charge.

« Les évêques sont de plus en plus souvent sollicités par les pouvoirs publics sur des questions relevant de la paix sociale, poursuit le théologien. Dans le même temps, ils sentent à l’intérieur du peuple chrétien des interrogations profondes dont ils ne peuvent pas ne pas tenir compte. »

80 % de musulmans dans des établissements catholiques

Comme Mgr Georges Pontier, confronté à la présence importante d’élèves de confession musulmane dans les établissements scolaires catholiques. « Jusqu'à 80 % dans certaines écoles implantées dans les quartiers populaires, précise l’archevêque de Marseille. Comment annoncer l’Évangile ? Comment accueillir les fêtes musulmanes ? Que peut-on ou non accepter ? Il ne faut pas fuir ces questions. Même si le sujet est délicat, et qu’il croise une dimension religieuse à des questionnements plus identitaires. Ce genre de session nous permet d’être à l’aise, en accord avec nos pratiques de terrain. » Questions qui ont été aussi abordées, mercredi 16 février, lors d’un dialogue avec Azzedine Gaci, président du conseil régional du culte musulman.

Ces enjeux se posent d’abord pour les diocèses urbains, où les relations avec la communauté musulmane traversent quelques turbulences. Notamment « en banlieue, avec l’influence croissante d’un islam de courant salafiste, relève Mgr Michel Santier, président du Conseil pour les relations interreligieuses et évêque de Créteil, en région parisienne. Cela tend la situation sur le terrain, où les responsables musulmans engagés dans le dialogue prennent leurs distances. Et les plus jeunes doivent faire face à certaines provocations, qui les obligent à approfondir leur foi. »

Mais les enjeux ne sont pas inexistants dans les diocèses ruraux. Le dialogue interreligieux y poursuit sa progression. « Jusque dans le bassin minier » , relève Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun. Sans pour autant effacer les inquiétudes, renforcées par les tensions géopolitiques ou le sort des chrétiens d’Orient.

Le dialogue interreligieux est une expérience spirituelle

« On me demanderait presque d’apprendre à résister contre l’islam, s’inquiète Mgr Rivière. Tout cela ne trouve pas écho en moi », poursuit l’évêque, qui en appelle à « une formation chrétienne plus profonde ». Comme « l’effort théologique » consenti durant ces deux journées. Aucune « théorie » ici, insiste l’évêque d’Autun, pour qui le dialogue interreligieux est une expérience spirituelle emmenant « un approfondissement de notre propre relation au Christ » , dit-il.

Les évêques ne sont pas les seuls en attente. « On me demande de plus en plus souvent des formations, des conférences, des lieux de rencontre entre chrétiens et musulmans », relève Mgr Rivière.

Ce que Mgr Michel Santier appelle également de ses vœux : « Si nous voulons que le dialogue interreligieux porte ses fruits, il faut que les parties prenantes soient fortement enracinées dans leur foi. »
Bénévent TOSSERI, à Lyon