Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/03/2011

Perepiscopus.org - 21 mars 2011

Mgr Nourrichard fait supprimer une messe selon la forme extraordinaire

C’est ce qu’on apprend sur le blogue de soutien à l’abbé Francis Michel de Thiberville :

Après la suppression des messes en semaine, de l’adoration réparatrice mensuelle, des messes pour les 1er vendredi et 1er samedi du mois qui rassemblaient des centaines de personnes, une des 3 messes dominicales est supprimée: la messe dans la forme extraordinaire. Cette messe était célébrée à 17 heures tous les dimanches depuis 1996 et rassemblait 100 à 150 personnes.

Dimanche dernier une dizaine de fidèles étaient réunis dans l’église de Thiberville à 17 heures pour la célébration de la messe annoncée la semaine précédente. L’abbé Vivien qui accompagnait l’abbé Besnard a alors annoncé que la messe ne serait pas célébrée étant donné le nombre restreint de fidèles. A cette occasion il a précisé que cette messe ne serait plus célébrée ni annoncée étant donné l’absence de groupe stable. Pour être tout à fait exact, il a ajouté qu’il serait envisageable de célébrer à nouveau cette messe lorsqu’il y aura un groupe stable.

Rappelons que le matin même la messe de 10H à Thiberville était célébrée pour une trentaine de personnes et la messe de 11H15 à Fontaine la Louvet pour une dizaine de personnes. La feuille distribuée à ces deux messes ne faisait dèjà plus mention de la messe de 17 heures pour la semaine suivante..

Le groupe stable de 100 à 150 personnes a été dissous par la réorganisation paroissiale de Mgr Christian Nourrichard. Ce dernier expliquait que la liturgie n’était pas en cause dans son conflit avec l’abbé Michel. Il n’empêche que ce sont bien les fidèles qui souffrent de cette situation. Mgr Christian Nourrichard devrait faire supprimer toutes les messes de son diocèse où il n’y a qu’une dizaine de personnes…

Perepiscopus.org - 20 mars 2011

Thiberville : les ignobles ragots colportés

Le mensuel Monde et Vie a interrogé Christian Wagner, paroissien de Thiberville, bien au fait du conflit entre Mgr Nourrichard et l’abbé Michel. Extrait :

L’abbé Michel était difficile à déboulonner à cause de ses résultats et parce qu’il avait le soutien officiel des treize maires de ses treize communes, toutes tendances politiques confondues. Il a fallu monter, comme vous dites, un véritable piège. Première branche de la tenaille: la paroisse de Thiberville est supprimée par décision administrative de l’évêque. Les églises sont rattachées à la paroisse nouvelle Notre-Dame de Charentonne, dont le curé n’est autre que l’abbé Vivien. On a proposé à l’abbé Michel – 61 ans et en pleine forme – de devenir vicaire d’un de ses anciens vicaires à l’autre bout du diocèse. Et dans le même temps – deuxième branche de la tenaille – on a fait courir des bruits ignobles sur l’abbé Michel, qui se trouvant dans une procédure administrative instruite à Rome, était tenu au silence.

Vous prétendez donc que ces bruits fâcheux n’ont aucune réalité?

En fait on a profité d’une imprudence de l’abbé Michel qui est une affaire de Clochemerle. Le sacristain de Thiberville avait pris de plus en plus d’importance dans la vie paroissiale, allant jusqu’à porter une petite croix à son revers, comme s’il était prêtre. Il a été écarté par le conseil interparoissial et l’abbé pour des motifs sérieux. Pour se venger, il est allé colporter, auprès de l’abbé Vivien en qui il était sûr de trouver une oreille complaisante, des ragots autour de la présence au presbytère d’une personne homosexuelle, atteinte du sida, dont l’abbé Michel s’occupait. Il n’avait bien entendu aucune preuve de ses accusations. Mais cela suffit à Mgr Nourrichard pour insinuer en public (sans préjuger des conversations privées) qu’il sait des choses, qu’il ne peut pas dire, mais qu’il dira s’il le faut etc. On a obtenu un jugement rapide au for administratif, en se prévalant bien évidemment de ces calomnies pour réduire au silence quiconque aurait une objection à faire. Le piège était monté. [...]

 

 

Disons qu’à Rome on a dû agiter le drapeau de l’homosexualité sans preuve et uniquement par oral. Mais la décision écrite est purement administrative. J’ajoute sur cette question, puisque vous y revenez, que l’évêque d’Evreux en 2008 a reconnu que ces calomnies étaient sans fondement. L’abbé Michel était attaqué. L’attaque venait de haut. Il a réagi avec finesse en convoquant le conseil interparoissial et l’évêque. Il a demandé à la personne atteinte du sida : « Tu racontes tout ». Il y a un écrit de l’évêque d’Evreux qui, suite à cette séance, disculpe entièrement l’abbé Michel.

15/03/2011

Paris-Normandie - 12 mars 2011

20110312 PN1.JPG

 

20110312 PN2.JPG

20110312 PN3.JPG

Nous ne commenterons pas la déclaration de la "libre" pensée qui préfèrera toujours un village fantôme à une paroisse vivante, mais nous pouvons apporter quelque précision à l'historique décrit par Mgr Nourrichard :

- Si l'abbé Michel envisageait peut-être il y a trois  ans d'accepter de quitter la paroisse, c'était aussi dans un contexte bien différent et très tendu, sous la pression d'une dénonciation calomnieuse et d'une enquête qui a fini par le blanchir de ces accusations en juillet 2009 (accusations reprises aujourd'hui par l'évêque). Rappelons que c'est à cette époque qu'une pétition avait recueilli 4000 signatures pour le maintient de l'abbé Michel à Thiberville.

- S'il est revenu sur cette acceptation, c'est aussi que l'affectation qu'on lui donnait n'était pas plus cohérente pour lui que ce qu'on proposait à la paroisse de Thiberville après son départ.

En effet, l'abbé Bénard, nommé pour Thiberville en 2009, sans mettre en doute une bonne volonté probable de sa part, s'avère assez inopportun pour reprendre le ministère qu'aurait alors laissé l'abbé Michel :

- installation immédiate d'une table pour célébrer face aux fidèles à Thiberville, au mépris de la "tradition locale" (conforme à la tradition millénaire de l'Eglise d'ailleurs);

- incapacité à célébrer la forme extraordinaire, alors qu'elle tient une grande place dans la vie de la paroisse, qui vivait parfaitement l'enrichissement mutuel des deux formes, tel que souhaité par le pape Benoît XVI.

Nous retiendrons pour conclure le mot
tout spirituel de Monseigneur l'évêque :
"Nul n'est au-dessus de la justice des hommes"
... ... ...

10/03/2011

Summorum Pontificum Observatus - 10 mars 2011

Messe de saint Pie V ou messe de Paul VI ?

J’ai publié hier une video montrant des moments de la messe qui fut célébrée à Thiberville dimanche dernier, à 17h00. La précision horaire est importante, car c’est à cette heure qu’était habituellement célébrée une messe en forme extraordinaire par l’abbé Michel. Plusieurs lecteurs, en s’étonnant de ce qu’ils voyaient par le biais de cette vidéo, ont estimé qu’il s’agissait en fait d’une messe de Paul VI en latin. La couleur liturgique, les lectures, la présence de laïcs à l’ambon, pouvaient le laisser croire. Mais il s’agissait bien de célébrer une messe en forme extraordinaire comme le prouve les paroles du prêtre au début de la messe, lequel lit dans un missel de fidèle et qui n’a pas l’air de très bien comprendre ce qu’il dit.

En l’état actuel des choses,la question dépasse tragiquement le cas de l’abbé Michel, pour lequel je n’ai pas de compétence et qui n’entre pas dans l’objet de ce blog. En revanche, il est clair que la liturgie romaine traditionnelle, que l’on prétend célébrer à 17h00 à Thiberville n’est absolument pas respectée. Je ne connais pas le célébrant et je ne me permettrais pas de le juger. Il se trouve dans une situation fort incommode. Seul l’évêque, maître de la liturgie dans son diocèse, est responsable. Contrairement aux règles édictées par l’autorité romaine, il laisse mélanger les formes, au détriment de la signification spirituelle portée par le rite. Rappelons à ce sujet la lettre Quattuor abhinc annos du 3 octobre 1984 de Jean-Paul II, qui sur ce point n’est pas abolie :

 

Cette célébration devra se faire en suivant le Missel Romain de 1962 et en latin.

On ne devra faire aucun mélange entre les textes et les rites des deux missels.

Sur le site du Comité de soutien à l’abbé Michel a été publié, par ailleurs, une explication des raisons de ne pas mélanger les deux formes. Je le reproduis ici, estimant qu’à ce stade Mgr d’Évreux doit s’expliquer ou du moins corriger de manière urgente cette violation des règles liturgiques.

Paris-Normandie - 7 mars 2011

img055.jpg

Le titre est faux : le déroulement d'aucune messe n'a été perturbé

img057.jpg

Quel chapiteau ? On voit bien sur la photo qu'il n'y a que les toits du garage et des annexes de la caserne des pompiers. C'est totalement faux !

20110307 PN3.jpg

L'association Notre-Dame du Lys n'existe plus. Le différend est réglé.

L'abbé Michel n'est à ce jour absolument pas "interdit de messe, de sacrements et de confession". Il n'est plus curé mais demeure prêtre. Les interdits énoncés par le journal sont ceux de la suspense a divinis.

Les messages erronés diffusés par le journal ne risquent pas d'apaiser la situation.