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16/08/2011

Le Pape Benoît XVI encourage la longévité des curés de campagne !

Du site "Benoît et moi" :

VISITE SURPRISE DANS LES ABRUZZES

 

Benoît XVI s'est rendu hier dans un hameau des Abruzzes, près de l'Aquila, pour visiter une petite église du XIe siècle. Récit dans la presse locale, et photos (13/8/2011)




 
 



 

ROSCIOLI: une visite surprise
Source: http://www.abruzzoweb.it..
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Visite surprise du Pape Benoît XVI hier à l'église de Santa Maria in Valle Porclaneta, dans le hameau de Rosciolo Magliano de 'Marsi (L'Aquila), située au pied du Velino et remontant au XIe siècle.
Le Pape qui était accompagné par son frère le père Georg Ratzinger, et par le personnel de la Maison pontificale (le secrétaire Mgr Alfred Xuereb, et, à ce qu'il semble sur les photos, les Memores Domini), a rejoint Rosciolo pour visiter, de manière totalement privée, l'église bien connue.
Accueilli, en un après-midi ensoleillé par don Vincenzo Angeloni, il a visité l'édifice religieux et, après une brève pause pour admirer l'église dans son ensemble, il a récité la prière des Vêpres de Sainte Claire, avec la participation de tous les présents.
Après le moment de prière, une spécialiste d'histoire de l'art a illustré pour le Saint-Père non seulement les aspects historiques, mais surtout ceux artistiques qui rendent précieux ce temple antique, niché au pied du Velino.
Le curé de la paroisse don Vincenzo a présenté à Benoît XVI, les événements et les dévotions particulières de l'endroit, et s'est entretenu avec plaisir, dans une conversation familière.
Papa Ratzinger s'est prêté avec une affection paternelle pour les photos souvenir, et après s'être arrêté pendant quelques minutes sur le parvis de l'église, il est reparti en direction de Castelgandolfo.

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A voir ici une galerie-photos sur Santa Maria in Valle Porclaneta: http://www.gliscritti.it/gallery3/index.php/album_038?pag...




 

 

Photos "Il Centro - l'Aquila"

 




 

Don Vincenzo: "Jours d'angoisse et d'émotion"
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"J'ai vécu des jours d'angoisse et d'émotion, parce que j'étais au courant de la visite du Saint-Père, mais je ne pouvais en parler à personne", affirme don Vincenzo Angeloni, 89 ans.
Depuis 18 ans, il est le curé de Rosciolo di Magliano dei Marsi (L'Aquila), "un hameau qui compte entre 300 en 400 habitants en hiver, un peu plus en été."
Mardi, il a reçu la "confirmation" que Benoît XVI se rendrait dans "son" église de Santa Maria in Valle Porclaneta, mais pour des raisons de sécurité il ne pouvait le dire à personne.
"C'est pourquoi - raconte-t-il à l'agence ANSA, encore tout ému - je n'ai pas pu préparer l'église comme je l'aurais voulu, ou confectionner un présent pour le Saint-Père."
La visite a eu lieu hier (vendredi 12).
"La délégation papale -, explique don Vincenzo - roulait dans deux voitures et est arrivée à 17 heures, le pape a visité l'église. D'abord, il a jeté un bref coup d'œil, puis un expert en art lui a expliqué les œuvres d'art, les fresques de l'église. Il s'est montré très intéressé. "
Après la récitation des Vêpres de Sainte Claire, " il y a eu entre nous une conversation familière. Quittant l'Eglise, Benoît XVI s'est arrêté sur le parvis, il a pris une photo-souvenir du paysage (ndt: il est bien dit dans d'autres articles que le Saint-Père a pris personnellement des photos) et à 18h30, il est reparti vers Castel Ganfolfo ".
Bien qu'il n'ait pas pu organiser l'accueil comme il l'aurait souhaité, don Vincenzo n'a pas été pris au dépourvu "Je suis allé dans mon bureau - dit-il - j'ai pris quelques livres sur l'histoire de notre église et je les ai offerts au pape.".
La seule personne du lieu admise à participer à la rencontre, en plus d'un autre prêtre, don Claide Berardi, et de l'expert en art, était la gouvernante, "ignorant jusqu'à la dernière minute qui elle allait rencontrer". Elle pensait que l'Eglise devait accueillir des noces d'argent. Quand elle a vu le Saint-Père sortir de la voiture, elle était incrédule, et toute émue.
"C'est une dame - explique don Vincenzo - qui s'occupe de l'église depuis 40 ans et l'année dernière, elle a rencontré le frère du Saint-Père."
Don Vincenzo a ajouté: "Le pape m'a regardé et m'a demandé mon âge, et quand je lui ai dit que j'avais 89 ans, il a répondu que, compte tenu de ma forme, j'avais encore beaucoup de travail devant moi".

05/07/2011

Summorum Pontificum - 28 juin 2011

Et si on utilisait les paroisses personnelles ?

Les paroisses personnelles sont de véritables paroisses, définies non en fonction d’un territoire géographique (cas le plus fréquent de la paroisse), mais en fonction d’un besoin pastoral particulier. C’est ainsi que le motu proprio Summorum Pontificum, en son article 10, prévoit le cadre de paroisses personnelles pour les fidèles attachés à la liturgie tridentine :

S’il le juge opportun, l’Ordinaire du lieu a le droit d’ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.

Fas est Ordinario loci, si opportunum iudicaverit, parœciam personalem ad normam canonis 518 pro celebrationibus iuxta formam antiquiorem ritus romani erigere aut rectorem vel cappellanum nominare, servatis de iure servandis.

Rappelons ce canon 518 du Nouveau Code de Droit canon de 1983 :

 

Can. 518 – En règle générale, la paroisse sera territoriale, c’est-à-dire qu’elle comprendra tous les fidèles du territoire donné; mais là où c’est utile, seront constituées des paroisses personnelles, déterminées par le rite, la langue, la nationalité de fidèles d’un territoire, et encore pour tout autre motif.

Un peu avant la publication du motu proprio Summorum Pontificum en 2007 et également dans la suite de sa publication, plusieurs paroisses personnelles ont vu le jour, en France, à Rome, en Afrique et également aux Etats-Unis.

Globalement, c’est une solution qui permet d’appliquer concrétement le motu proprio Summorum Pontificum quand la diffusion  de la messe traditionnelle est difficile au sein des paroisses ordinaires.

Ce pourrait être aussi une solution pour régler un certain nombre de problèmes qui naissent parfois entre des prêtres ou des curés de fortes personnalités, à la pastorale traditionnelle et l’évêque d’un diocèse qui doit parfois prendre en compte les oppositions de son clergé. Si on avait utilisé cette solution dans les années soixante-dix – la chose à défaut de la définition canonique – certains prêtres auraient pu continuer à servir leurs diocèses sans entamer la pastorale générale. Une telle solution aurait pu être utilisée également, par exemple, dans le cas de l’abbé Michel de Thiberville que l’on aurait pu affecté à une paroisse personnelle tridentine, même si l’abbé Michel célébrait les deux formes dans sa paroisse. Il aurait répondu à une demande peu satisfaite dans ce diocèse et Mgr d’Évreux serait sorti indemne de cette histoire. C’est certes une idée bizarre de laïcs, mais elle pourrait quand même servir dans d’autres cas, quitte à l’arranger en fonction des circonstances. Et peut-être même Mgr Nourrichard pourrait-il encore l’utiliser ? Lui ou le médiateur que l’on dit nommé dans cette histoire.

23/06/2011

L'Eveil Normand - 22 juin 2011

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MERCI Monsieur le maire pour votre courage et votre fidélité.

10/06/2011

Paix liturgique - 5 juin 2011

21 PRÊTRES FRANÇAIS S’ADRESSENT À ROME :

« DONNEZ-NOUS DES ÉVÊQUES SELON LE CŒUR DU PAPE »

A Son Éminence le Cardinal Ouellet,
Préfet de la Congrégation pour les Évêques


Éminence,

Nous voudrions vous faire part de l’incompréhension d’une large part des prêtres et des catholiques de France concernant les nominations épiscopales actuelles.

Dans notre pays, depuis trois ou quatre décennies, le catholicisme s’est réduit et continue de se réduire dramatiquement (effondrement constant de la pratique dominicale, du nombre des prêtres, des religieux, des catéchisés, des vocations, etc.) Il n’est pas impossible que le Saint-Siège soit bientôt contraint de transformer certains diocèses français en administrations apostoliques, compte tenu du nombre dérisoire de leurs prêtres en activité.

Or ce catholicisme malade n’est pas mort. Transformé par la terrible épreuve de la sécularisation, il a encore – pour combien de temps ? – la capacité de se revitaliser en son état de minorité : scoutisme, écoles vraiment catholiques, mouvements, pèlerinages, communautés nouvelles multiples, communautés traditionnelles jeunes et vivantes, nouvelles générations de prêtres réellement missionnaires, séminaristes diocésains et nombreuses vocations potentielles de type « génération Benoît XVI », possibilités liturgiques et vocationnelles offertes par le Motu Proprio Summorum Pontificum, jeunes familles chrétiennes nombreuses, groupements très actifs de soutien à la vie. Ce catholicisme-là veut tourner une page mortifère : abus liturgiques, prédication désastreuse concernant la morale du mariage, complexe anti-romain latent, pratiques sacramentelles déviantes (bénédictions de « remariages » des divorcés remariés, absolutions collectives), catéchèse douteusement catholique sur l’eucharistie, etc.

Dans ce contexte, les nominations épiscopales nous paraissent inintelligibles. Bien des évêques de France sont en décalage croissant avec ce nouveau catholicisme. Et c’est une immense déception de voir qu’une partie de ceux nommés aujourd’hui même, sous le pape Benoît XVI, comme s’ils se reproduisaient par cooptation, ont encore un esprit « génération 68 » plus ou moins recentré, et que l’autre partie est choisie, pour les besoins d’un consensus introuvable, parmi des hommes d’une timidité réformatrice extrême.

Les prêtres, les religieux, les clercs que nous représentons désirent que soit faite à l’adresse d’une société de plus en plus indifférente une annonce claire de l’Évangile. Ils sont en outre animés d’un vrai désir de réconciliation et de paix entre tous les catholiques de France, qui se savent désormais largement minoritaires. Mais pour mettre en œuvre une nouvelle pastorale, il faut choisir de nouveaux pasteurs. Il se trouve que les prêtres de 50 à 60 ans qui ont un profil pastoral, psychologique et intellectuel solide, répondant parfaitement aux besoins vitaux du nouveau catholicisme français, sont désormais nombreux.

Éminence, le salut du catholicisme français dépend de la nomination d’évêques qui répondront à ses besoins réels et à ses vraies attentes.

Nous exprimons à Votre Éminence notre profond et religieux respect, et La prions de transmettre à notre Saint-Père le Pape l’expression de l’affection dévouée et respectueuse de ses enfants fidèles, prêtres de Jésus-Christ.

05/06/2011

Le Salon Beige - 31 mai 2011 - Homélie de Mgr Centène, évêque de Vannes

"Le démon croit au sacerdoce". Il veut le détruire

Magnifique homélie de monseigneur Centène sur le sacerdoce et ceux qui ont juré sa mort (Merci à EdL) :

"Le prêtre n’agit qu’en tant qu’il est configuré au Christ par son ordination :

  • Pour purifier en son Nom,
  • Pour réconcilier en son Nom,
  • Pour réconforter en son Nom,
  • Pour unir en son Nom,
  • Pour offrir en son Nom. 

Mce C’est pourquoi il n’invente pas les formules des sacrements, il est fidèle à ce que l’Eglise lui a transmis de sa liturgie, de ses rites.
Et, en tout cela, il doit en quelque sorte disparaître, s’effacer pour être transparent à l’action de Dieu, à l’action du Christ qui seul peut sanctifier.

Le prêtre, enfin, est l’homme de la prière et de la charité. Les deux ne font qu’un.
La charité, c’est l’accueil de l’amour de Dieu – dans la prière – et sa concrétisation dans la vie de la communauté : c’est le sens de la prière quotidienne du prêtre, formalisée par l’Eglise dans la récitation du Bréviaire.
La charité, c’est l’accueil dans sa vie de cet amour qu’il doit répandre et faire grandir autour de lui.

La vie du prêtre, c’est d’abord d’être ouvert à Dieu, de la chercher sans cesse, sans se laisser décourager par ses propres échecs, mais c’est aussi, et en même temps, d’être attentif aux appels, aux besoins, aux malheurs, aux soucis de ses frères, à leurs joies, et tout cela s’imbrique dans le grand mouvement du Ciel vers la terre et de la terre vers le Ciel que constituent la Révélation et le Salut.

Pendant cette Messe, nous demanderons à Dieu, avec toute l’Eglise, en ce jour qu’elle consacre à la prière pour les vocations, de nous donner des prêtres.
Mais nous ne limiterons pas à cela notre supplication, nous prierons aussi pour les prêtres.

Vous connaissez les scandales qui agitent la vie de l’Eglise.
Vous avez entendu parler de faiblesses, de turpitudes, de fautes réelles commises par tel ou tel homme d’Eglise.
Il ne faut pas minimiser la gravité de cette situation, mais elle ne doit susciter chez nous ni étonnement, ni mépris. Il faut la restituer à son juste niveau : celui du combat spirituel que le monde ne peut pas comprendre.

La vie chrétienne est l’enjeu d’un combat incessant entre les forces du Bien et les forces du mal. Et ce combat nous dépasse.
Parce qu’il est indispensable à la réalisation du plan de Dieu,
Parce qu’il est indispensable au salut de votre âme, le prêtre est aux avant-postes de ce combat.
Pour détruire la vie chrétienne, l’ennemi sait qu’il doit d’abord détruire le prêtre.

Jésus, la veille de sa mort, en a prévenu l’Apôtre Pierre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible, mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas».
Paroles pleines de mystère, paroles inquiétantes –« Satan vous a réclamés » – mais paroles pleines d’espérance – « J’ai prié pour toi ».

Le démon croit au sacerdoce, il sait que tant qu’il restera un prêtre sur la terre, ne serait-ce qu’un seul, le Sacrifice du Christ sera célébré pour notre rédemption.
Il sait que tant que ce prêtre baptisera, confessera, donnera l’extrême-onction, des âmes échapperont à son rêve de domination universelle.
C’est pourquoi l’ennemi a essayé d’éliminer le sacerdoce catholique. Il a essayé de l’éliminer physiquement.
Au XXe siècle, du Mexique à l’Allemagne, de l’Espagne à l’Oural, des dizaines de milliers de prêtres ont été exterminés, parfois de façon systématique.

Np Chaque révolution a écrit sa page sanglante dans l’histoire du sacerdoce.
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible, mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas. »
Et la foi des martyrs n’a pas défailli, et leur sang a été la semence d’un renouveau. Ces prêtres-là croyaient à leur sacerdoce.

Mais il y a un autre combat que l’attaque extérieure. Aujourd’hui, c’est de l’intérieur que la lutte est menée. Il faut détruire l’essence même du sacerdoce en faisant perdre au prêtre son identité, en le faisant douter de sa mission, en relativisant son rôle dans l’Eglise et dans le monde, en lui donnant si possible le dégoût de lui-même !
En le noyant dans la masse, on en fait un être socialement inutile, chez qui il sera plus facile d’introduire le doute, d’exacerber le découragement et de réveiller les frustrations auxquelles il a généreusement consenti pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Les affaires dont la presse se fait l’écho, presque quotidiennement, sont un douloureux scandale, elles constituent des fautes graves, mais elles sont aussi pour l’Eglise des blessures de guerre, dans un combat dont l’enjeu dépasse la nature de l’humanité.
Pour ce combat, il faut utiliser des armes spirituelles, la prière, la pénitence, l’aumône.

Si nous croyons au caractère irremplaçable du sacerdoce, la prière pour les prêtres n’est pas une dévotion facultative, elle est une nécessité de tout premier ordre.
C’est pourquoi je demande aujourd’hui à chacune et chacun d’entre vous d’offrir la communion de cette Messe pour la sanctification des prêtres, vous les rendrez plus forts pour le combat qu’ils ont à mener contre le démon, contre le monde et contre eux-mêmes.

Vous les rendrez plus efficaces pour leur mission et vous unirez votre prière à celle du Christ : « J’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas ». Amen !

+ Raymond CENTENE
Evêque de Vannes