20 février 2011- dernier sermon de l'abbé Michel

Le sermon : dernières paroles officielles de notre cher Curé

Les "nouvelles messes" à Thiberville

Vous avez pu découvrir dans une note précédente, tirée d'un blog consacré au Muto Proprio Summorum Pontificum, ce qu'est devenue la messe de 17h.

Voici maintenant un aperçu de celle de 10h :

Oui monsieur l'abbé Bénard, le bon Dieu aime tout le monde, merci pour cette catéchèse de haut vol. Si le premier de ses représentants dans le diocèse avait manifesté un peu plus de sollicitude, d'écoute et de bienveillance, ce serait plus facile à percevoir au quotidien.

Il y aurait encore la messe chaque jour en semaine, il y aurait encore des églises pleines trois fois chaque dimanche, il y aurait des dévotions pour le mois de saint Joseph, il y aurait de la joie à se rencontrer le Jour du Seigneur...

Merci aussi de nous préciser que "la messe est avant tout pour rencontrer Dieu et non telle ou telle personne". Il est bien certain que si les fidèles se rendaient en si grand nombre à la messe célébrée par l'abbé Michel, ce n'était pas pour lui, mais parce qu'il savait, LUI, attirer nos âmes vers Dieu, par une belle liturgie, digne et solennelle, par des sermons et des attentions  à la fois concrets et spirituels.

Vous donnez encore un bel exemple de ce qu'on prend les fidèles de Thiberville pour des niais qui ne vont à la messe que pour y voir l'abbé Michel, à qui il faut apprendre que Dieu aime tout le monde, etc, etc... Et vous feignez ainsi de ne pas comprendre qu'on ne peut pas retirer à un peuple son père spirituel depuis 26 ans sans blesser profondément son coeur et sa confiance ! Mais il faudra plus que des mots pour le guérir.

Summorum Pontificum Observatus - 9 mars 2011

Tristesse : la nouvelle messe de saint Pie V à Thiberville

Les affaires de Thiberville ont suffisamment fait de bruit et fait couler d’encre pour que l’on n’y revienne pas. À Thiberville, une messe selon la forme extraordinaire était célébrée le dimanche à 17h00. La video ci-dessous montre comment elle fut célébrée dimanche 6 mars. Le pauvre prêtre semble complètement perdu et n’a pas l’air de connaître cette liturgie. La question qui se pose est de savoir à quoi joue l’évêque en demandant à ce prêtre de célébrer cette liturgie dont il semble tout ignorer. L’Église quasiment vide, les lectures faites par des laïcs, le mélange des rites, démontrent une fois de plus la grande pitié du diocèse d’Évreux et de l’Église de France.

Gloria TV News - 1er février 2011

Depuis 1986, le Père Francis Michel a été le curé de Thiberville, dans le diocèse d'Evreux en France. Sa paroisse était la seule dans le diocèse, où la messe tridentine était célébrée. En 2009, Mgr Christian Nourrichard (Evreux) a demandé au Père Michel de partir, évoquant la nécessité de la fusion de sa paroisse à une autre. Mais quand en janvier 2010 l'évêque a visité la paroisse il a rencontré de lourdes protestations locales. L'été dernier, le Père Michel a interjeté appel contre la décision de l'évêque au Vatican. Mais il y a dix jours l'appel a été refusé. Fr. Michel doit quitter sa paroisse au plus tard le 20 Février.

À l'invitation de l'évêque anglican de Salisbury, l'évêque Nourrichard a participé l'an dernier à une ordination anglicane de femmes. Il permit en outre la lecture de passages du Coran avant l'Évangile pendant une célébration de prière pour l'unité.

(Traduction par nos soins, et correction d'une erreur factuelle).

France 3 - 6 mars 2011

Si la "tolérance" est une qualité prêchée par l'Eglise, il faudrait peut-être que l'évêque en donne l'exemple au lieu d'imposer ses volontés sans écouter et d'asséner menace sur menace depuis plus d'un an.

Il est effectivement bien triste de constater le désarroi de l'abbé Bénard, mais il est surtout triste qu'on charge un vieux prêtre de cette basse besogne de saccage d'une paroisse qui ne demandait qu'à continuer de vivre. Ne renversons pas les rôles.

D'ailleurs sa tristesse se tourne vite en jugement de valeur : "on ne fait pas semblant de prier comme ça de manière agressive". Depuis quand un chapelet rassemblant les fidèles est-il un faux-semblant agressif ?

C'est le mode de gouvernement de l'évêque qui est agressif depuis le départ et qui continue ainsi. Les fidèles ne font que manifester leur souffrance, à laquelle il reste sourd.