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28/08/2010

Perepiscopus.org - 25 août 2010

Même Mgr Gaillot trouve l'acharnement de son successeur contre l'abbé Michel effarant !

L'abbé Laguérie y a songé, ce qui lui a valu de dîner avec l'intéressé :

"Mgr a été un peu surpris mais je crois que, s’il n’avait eu un mariage ce jour-là, il aurait accepté le principe. Intrigué, on s’en doute, il voulait de toute façon en parler avec moi. Je l’invite donc, il accepte et arrive pile à l’heure. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (déjà). Le respect qui leur est dû m’oblige à ne pas citer ceux de ses confrères, auxquels il ne ressemble pas, qui ne répondent pas aux lettres, refusent de vous recevoir ou vous envoient promener de la plus belle manière…

Le dénominateur commun qui me rend cet évêque sympathique est sans doute la persécution. Vous me direz à juste titre que c’est le motif de la persécution qui importe et qu’il est même des persécutions qu’on n’a pas volées ! Mais enfin, cette persistance à accepter patiemment un sort d’éternel banni finit par vous rendre héroïque ! Car au « bon » temps de l’inquisition on n’était pas si sévère. On s’occupait du prévenu, on lui demandait rétractation de ses erreurs, avec beaucoup de charité parfois (La mansuétude du Cardinal Cajetan vis-à-vis de Luther, par exemple). On ne se contentait pas de le désigner comme un diablotin, sans lui laisser d’autres chances que de finir ses jours en proscrit… Pour des raisons opposées sans doute, Mgr Lefebvre et Mgr Gaillot ont subi quelque peu le même sort. On se souvient que le recours à la Signature Apostolique du premier fut rejeté d’un trait de plume du Cardinal Villot, Secrétaire d’Etat.

Rassurez-vous, dans son chômage forcé, Mgr s’occupe. Son site « Partenia » fait 9000 lectures par jour. Qui dit mieux ?

 

Nous avons tout de même abordé des questions de fond. Sur cette éternelle « charité » qui ouvre toutes les portes, excuse toutes les irrégularités et même veut fermer les yeux sur la délinquance, Mgr Gaillot finit par convenir qu’un Etat qui s’y adonne sans mesure court lui-même à sa ruine et se prive finalement des moyens de sa folle miséricorde. Bref, il reconnaît avec Gilson [en fait Chesterton, NDMB] que « Le monde est rempli de vertus chrétiennes devenues folles » et que la charité sans l’ordre qu’elle perfectionne n’est qu’une utopie dévastatrice. Avec l’âge sans doute (il a 75 ans qu’il porte très bien), le bon sens finit par l’emporter. Il n’y a que les ados de gauche qui pensent qu’on peut éternellement piquer dans la caisse sans qu’elle se vide un jour…

Quand on en vient à l’affaire de Thiberville, il est scandalisé. C’est lui qui a nommé le curé Michel et connaît son zèle. «Je tolérais très bien, dit-il, le Père Mongomery-Wright, et n’aurais jamais songé à l’inquiéter, il faisait du bon travail». «Quand je songe qu’on en est déjà au contentieux et bientôt aux censures canoniques, ajoute-t-il, c’est effrayant».

Bref, un libéral sans doute et de grand chemin, mais logique avec son option et en rien sectaire, étriqué, rabougri par le pouvoir à conserver jalousement. Il l’a perdu et s’en porte, ma foi, fort honorablement. L’Eglise aussi ? Ce n’est pas sûr, tant il est vrai que le sectarisme aveugle peut faire autant de mal que le libéralisme clairvoyant."

26/08/2010

L'Eveil Normand - 25 août 2010

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25/08/2010

Pays d'Auge - 24 août 2010

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19/08/2010

Pays d'Auge - 17 août 2010

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13/08/2010

Un peu de poésie

La bête est débusquée

Que je me tourne à droite !

Que je me tourne à gauche !

La bête est là, tapie, prête à bondir !

Tantôt elle se pavane, règne en maître dans les grands espaces de nos sociétés humaines. Elle s’y dissimule si bien qu’on la confond avec la réalité du paysage,

Tantôt elle s’immisce, se niche aux creux de nos vies blessées au point de les détruire.

 

Que je me tourne à droite !

Que je me tourne à gauche !

La bête est là, tapie, prête à bondir !

 

On lui attribue mille et une dénominations : « injustice », « rupture de relation », « infidélité », « recherche d’honneur exacerbé », « domination de l’argent », « repliement sur soi », « xénophobie », « négation de Dieu », « moi d’abord », « perversion », « plaisir de la violence ». « précarité. », « chômage », « abus sexuel », «  maladie soudaine », … le mal.

 

Un homme, hier, que dis-je un Dieu

 a su, dans sa vie, terrasser la bête.

Il a su vivre une double fidélité

à son Père et à ses frères les hommes.

 

Un vent de résurrection souffle. Il prend corps et se déploie  dans l’histoire croyante de son peuple qui essaie de marcher humblement à sa suite.

Cet homme, que dis-je, ce Dieu se nomme « Emmanuel, Dieu parmi nous » « Jésus, Dieu sauve »

Son Esprit est toujours vivant, mieux il est à l‘œuvre aujourd’hui.

Il se saisit de celui qui se soumet à ses feux.

Il lui met le cœur en fête, et la sagesse en tête

pour débusquer et  nommer la bête.

Il donne l’audace de la dénoncer, elle, la bête, qui avait fini par faire croire à l’humanité des chimères déshumanisantes : « accumulation des richesses », « la guerre comme source de paix », « satisfaction de mon désir personnel comme source de bonheur », « être  le premier, être le plus fort comme chemin de réussite », « chacun pour soi et Dieu pour tous » 

Cet Esprit est  Evangile, «Bonne Nouvelle » pour l’humanité.

Viens, Esprit du Ressuscité !

Fait de nous des vivants !

Donnes-nous de débusquer la bête,

de dénoncer ce que nos sociétés tolèrent

et que l’Evangile nous rend inacceptable.

Esprit de Pâques   

Viens saisir nos vies.

                                                

P. Jean VIVIEN, Curé de Bernay