Communiqué du Comité de Soutien à l'abbé Michel

Avant toute réflexion plus posée sur l'emballement médiatique, qu'il nous soit permis simplement de rappeler quelques faits erronés qui émaillent les publications journalistiques (hormis les habituelles incompréhensions des termes et réalités catholiques ou liturgiques).

- Dire que l'abbé Michel a enfin accepté de "quitter sa paroisse" est faux à double titre, d'une part parce qu'il a déjà laissé la jouissance des églises au curé de Bernay, d'autre part parce que Le Planquay fait partie de son ancienne paroisse.

- Il ne pourrait en aucun cas être logé au presbytère du Planquay, qui n'existe plus, mais dans une maison mise à disposition par un paroissien.

Ainsi donc, notre cher prêtre, qu'il était inconcevable de laisser dans une paroisse de "seulement 5000 habitants" devient officiellement "recteur" d'une église dans un village de 140 habitants...Rappelons que cette solution d'une église pour l'abbé Michel avait été proposée en mars 2011 par des paroissiens. Elle avait à l'époque pûrement et simplement été refusée par l'évêché.

Ainsi donc, le souhait des fidèles de garder leur pasteur a finalement été entendu, par l'entremise de Rome et de son médiateur Mgr Boulanger, après des démarches entreprises auprès du Saint Père Benoît XVI lui même.

Non Monseigneur, l'heure n'est pas à la joie :

- plusieurs centaines de fidèles ont été méprisés, et perdent leur paroisse, pour qu'on célèbre épisodiquement dans leurs églises devant une dizaine de personnes qui voulaient le départ du curé...

- un prêtre qui se donne corps et âme pour sa paroisse depuis 25 ans a été traité d'une façon inacceptable dans l'Eglise de Jésus-Christ.

- si la position de l'abbé Michel redevient "régulière", la paix du secteur dépend désormais de la bonne volonté du curé de Bernay qui a rarement manifesté sa volonté d'appaisement (voir note du 07/09/2011), de qui dépendra l'autorisation de célébrer baptêmes, mariages, et autres actes à juridiction. Autre difficulté à résoudre très vite, les conditions de la poursuite du catéchisme...

- de façon plus générale, si l'évêque a enfin agi pour pacifier la situation sous la pression de Rome, il lui reste désormais à montrer qu'il veut le bien des fidèles du secteur de Thiberville. L'avenir nous dira quand et de quelle façon, car pour l'heure...

il demeure une situation qui choque la logique et le bien des âmes.

Message du Conseil Diocésain de Pastorale (C.D.P.)

La lettre de réponse de Mgr Nourrichard aux fidèles de Thiberville datée du 1er avril 2011 concernant leur demande d'une paroisse personnelle pour l'abbé Michel était accompagnée de ce message du Conseil Diocésain de Pastorale.

 

Nous ne voyons toujours pas le lien entre la demande des fidèles formulée auprès de leur évêque et cette déclaration du C.D.P. qui semblerait leur être adressée ?

On taxe donc les fidèles de Thiberville de fausses allégations alors même que nous nous sommes toujours exprimés sur des faits concrets et non des insinuations et sous-entendus tous plus odieux les uns que les autres.

Quant à la remise en cause des orientations diocésaines, résultat d'un travail de dix ans, rappelons simplement qu'ici à Thiberville c'est le travail de 25 ans qui a été détruit, pour le bien de qui ???

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PS : Il est par ailleurs assez étonnant, pour ne pas dire risible, de voir l'intelligentsia diocésaine s'arc-bouter sur les décisions du Vatican dans toute cette triste affaire. Une fois n'est pas coutume dirons-nous, car il semble qu'un certain nombre de documents romains ne soient pas leur livre de chevet (pour prendre un fait concret, comparons la récente instruction sur la liturgie et la "fête diocésaine" de l'an dernier, c'est édifiant). Ainsi un nouvel adage est né : "hors des orientations diocésaines pas de catholique".

 

Addendum : Rappelons-nous qu'en 2009 les «orientations diocésaines issues d'un travail collégial prêtres/laïcs qui a duré plus de dix ans» (ouf)
avaient conclu au maintien de la paroisse de Thiberville et à la nomination de l'abbé Bénard comme curé. De qui se moque-t-on ?

(Merci à UCR)

Mise au point au sujet du dernier communiqué de Mgr Nourrichard

Mgr Nourrichard déclare et affirme que l'abbé Francis Michel "a accepté et s'est engagé à résider à Evreux" dans un écrit du 9 février 2011.

Mgr Nourrichard a effectivement demandé à l'abbé Michel de quitter "physiquement" le territoire de l'ancien groupement interparoissial de Thiberville. Dans un premier temps aucune proposition de logement n'a été faite à l'abbé Michel, il fallait simplement qu'il parte...puis une proposition d'un appartement gracieusement mis à disposition a été faite à l'abbé Michel, cet appartement se trouvant en face du lieu d'habitation de Mgr Nourrichard.

Dans un écrit du 9 février 2011, l'abbé Michel a simplement pris acte de cette proposition et ne s'est jamais engagé à venir résider à Evreux. D'ailleurs l'abbé Michel a toujours affirmé haut et fort son intention de rester à Thiberville.

En résumé, toujours et encore des mensonges ou comme l'a fait remarquer le blog perepiscopus "la persécution continue".

A noter une fois de plus, le mode de communication efficace de l'évéché qui ne sait faire autrement que de lancer des communiqués sur son site internet ou faire des déclarations à la presse pour apaiser la situation explosive de Thiberville.

Communiqué du 1er avril par Mgr Nourrichard

Le diocèse "communique"... à sens unique

Commentaire du Comité de Soutien à l'abbé Michel

La presse locale et les média locaux se font l'écho de la décision romaine concernant le refus du dossier de l'abbé Michel. En effet, Monseigneur Nourrichard mettait en ligne sur le site internet du diocèse d'Evreux le 18 janvier un communiqué à ce sujet.

Notons que la diffusion de cette information intervient alors même qu'aucune rencontre n'a eu lieu depuis cette décision entre Monseigneur Nourrichard et l'abbé Michel afin de trouver une issue.

Encore un signe évident de la volonté pacificatrice de Monseigneur Nourrichard... qui, rappelons le, n'hésite pas à utiliser tous les moyens pour arriver à ses fins... même le mensonge.

A ce stade nous pouvons simplement constater que le traitement sur le fond de ce dossier par Rome n'a toujours pas été réalisé (la réponse est on ne peut plus laconique) et que localement le problème reste entier et la solution non trouvée.

Nous réaffirmons notre soutien entier à notre Curé : l'abbé Michel !

 

Pour terminer rappelons ce que disait GOLIAS de notre évêque il y a quelques mois : "Cassant, il prend ses décisions sans assez de concertation." et poursuit "Même les prêtres de tendance progressiste ne sont guère contents, en général, de cet évêque apparatchik."

 

Tout est dit, Monseigneur Nourrichard est incapable de dialoguer avec quiquonque... Comment peut-il être capable de gouverner un diocèse ?