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22/07/2010

Communiqué du Comité de Soutien - 22 juillet 2010

 

Le recours du curé de Thiberville accepté par Rome

Les fidèles catholiques de la paroisse de Thiberville se réjouissent pleinement d’apprendre que la plus haute juridiction du Saint Siège, le Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, a donné droit à M. l’Abbé F. Michel, curé de Thiberville, d’exposer sur le fond, ses réclamations, en acceptant le recours qu’il avait présenté.

Contrairement aux affirmations publiques de Mgr C. Nourrichard, aucune décision définitive n’a été rendue par les autorités romaines, actuellement saisies de plusieurs autres réclamations.

Contre le projet de destruction de la catholicité dans leurs paroisses, les fidèles de Thiberville réaffirment leur unité de foi, de liturgie et de charité avec le Pape Benoît XVI.

 

13/07/2010

Communiqué du Comité de Soutien - 11 juillet 2010

Mgr Nourrichard, ou la pastorale du mépris

 

« Vos activités pastorales passées rassemblent facilement des gens de religion et de dévotion populaire… » (lettre de Mgr Nourrichard, du 18 juin 2010, à l’abbé Michel, lui proposant de se retirer dans un lieu de pèlerinage hors du diocèse).

 

« Un temps pour se taire, un temps pour parler… », dit l’Écriture. Il nous semble nécessaire, compte tenu de l’acharnement que met Mgr Nourrichard à détruire notre ensemble catholique de Thiberville, de dire publiquement la manière dont les fidèles sont traités par lui. Nous n’évoquons ici, dans le désordre, que quelques faits qui montrent l’état d’esprit très particulier de notre pasteur.

 

« Allez vous marier ailleurs ! » :

 

Non seulement, Mgr Nourrichard ne donne plus à l’abbé Michel les pouvoirs pour recevoir les consentements des mariés qu’il a préparés, mais il lui interdit même d’assister à la cérémonie, comme s’il était le pire des pécheurs, un excommunié vitandus. En cas de présence de l'abbé Michel le jour de leur mariage, ordre a été donné à l’abbé Vivien, curé de l’ensemble dont dépend désormais Thiberville, résidant à Bernay venu recevoir les consentements de repartir sans que le mariage soit célébré (voir cet article et le Communiqué du 23 mai). Certains époux ont accepté la mort dans l’âme. D'autres ont annulé leur mariage, ce qui n’a ému ni les prêtres de Bernay ni l’évêché. D’autres, excédés, ont installé une banderole dans leur champ : « Les mariés de la paroisse pris en otage par  l'évêque d'Evreux » (voir photo et article), laquelle fut enlevée et confisquée quelques jours plus tard… par la maréchaussée sur ordre du Procureur de la République : au diable la liberté d'expression !

 

« Mais donnez les quêtes au curé que j’ai nommé » :

 

Car la « fausse » paroisse de Thiberville a continué de recueillir de vraies quêtes après avoir été supprimée, l’évêque exigeant que le produit de ces vraies-fausses quêtes soit remis à l’abbé Vivien, alors que les paroissiens de Thiberville s’y refusaient et entendaient remettre ces sommes à l’évêque.

Rendez-vous a été convenu avec l'économe diocésain, le 15 avril 2010, mais il a été annulé 2 jours avant. Ont suivi des mails comminatoires sur le thème : « Donnez l’argent au P. Vivien ! ». A Normand, Normands et demi : le 10 juin 2010, nous nous sommes rendus à l'évêché, accompagnés d'un huissier de justice, devant lequel l'économe diocésain a pris nos sous et nos documents justificatifs depuis janvier 2010. L’économe, manifestement désolé par cette affaire, nous a complimentés au sujet de l’excellente tenue des comptes de la paroisse de Thiberville. Si d’ailleurs, nous avions du temps, il cherchait des personnes sérieuses…

Mais l’évêque, imperturbable, dans une lettre à l’abbé Michel, du 29 juin 2010 : « Les documents justificatifs des comptes depuis janvier 2010 n'ont pas été remis à la Paroisse Notre-Dame de la Charentonne ».

 

« De toute façon, le diocèse d’Evreux n’a pas besoin de prêtres » :

 

Parce que, comme on l’imagine, ce type de pastorale chasse les prêtres traditionnels et fait fuir les séminaristes :

- L'abbé BL, curé de PA, prêtre lui aussi trop traditionnel, après des tentatives de discussions tout aussi infructueuses que celle avec l’abbé Michel, préféra quant à lui, quitter le diocèse, et il a été accueilli par un évêque voisin ;

- L'abbé FR J, diacre que Mgr Nourrichard a refusé d’ordonner prêtre a dû s’exiler dans un autre diocèse dans lequel il exerce désormais son ministère sacerdotal.

- Trois jeunes qui auraient dû intégrer les rangs des séminaristes diocésains, sont entrés dans des « séminaires internationaux »

- Après d’interminables négociations, l'abbé F G, prêtre d’une communauté Ecclesia Dei, a put obtenir de dire une première messe dans son diocèse d’origine d’Evreux… près d’un an après son ordination.

 

« Des religieuses d’esprit traditionnel, délivrez-nous Seigneur ! »

 

- Le Carmel de Gravigny, un des couvents français qui avait conservé l’intégralité de la règle de sainte Thérèse , a fermé ses portes après l’expulsion manu militari de la supérieure et des dernières soeurs;

- A l’automne, fermeture des Sœurs de la Sagesse, après 145 ans de présence ;

- La célèbre communauté bénédictine de Verneuil-sur-Avre  a fermé depuis plusieurs années et les bâtiments ont finalement été vendus contre la volonté initiale de la supérieure.

 

Toutes ces communautés qui apportaient au diocèse un soutien spirituel n’existent plus et surtout ne sont pas remplacées. La volonté de l’évêché de « conduire  la barque seul » ne laisse place à aucune communauté nouvelle ou Ecclesia Dei (On se rappelle que l’abbé BL voulait fonder une communauté et que l’Institut du Bon Pasteur ou la Communauté Saint Martin cherchent des diocèses pour accueillir ses prêtres). Mgr Nourrichard nous demande de « prier pour les vocations religieuses » mais à condition qu’elles ne viennent pas sur son territoire. La qualité essentielle pour un pasteur aussi bien en cas de fermeture que d’ouverture de communauté devrait être la capacité à dialoguer !…

 

La pastorale du mépris :

 

Mais le pire, pour nous paroissiens du rang est le mépris de notre pasteur :

- « Mgr est fatigué, Mgr doit aller se coucher, Mgr a une réunion importante à Paris » (réponse gouailleuse de l’évêque à une paroissienne qui demandait à l’issue d’un conseil inter-paroissial le 3 juin 2008 quel était est le résultat de ses discussions avec l’abbé Michel, (voir article L’Eveil Normand du 11 juin 2008)) ;

- « Vos activités pastorales passées rassemblent facilement des gens de religion et de dévotion populaire… » (lettre de Mgr Nourrichard, du 18 juin 2010, à l’abbé Michel, lui proposant de se retirer dans un lieu de pèlerinage hors du diocèse).

 

Oui, Monseigneur, les paroissiens « de religion populaire » de Thiberville veulent continuer à recevoir la parole de Dieu et les sacrements, ils veulent suivre les processions, ils veulent participer aux messes qu’ils aiment, ils veulent remplir leurs églises de leurs chants, ils veulent prier la Sainte Vierge, ils veulent que leurs enfants connaissent le catéchisme, ils veulent naître, se marier, et mourir avec les consolations de l’Eglise. Ils sont peut-être « populaires », mais ils veulent rester catholiques !

 

Le Comité de Soutien à l’abbé Michel

01/07/2010

La menace ultime - Communiqué de l'Evêché d'Evreux

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On peine à voir un signe d'apaisement dans la non-publication d'une réponse de Rome, puisque Mgr Nourrichard campe toujours sur ses positions malgré les supplications des paroissiens de Thiberville.
Il espère que l'abbé Michel entende "raison", mais prête tellement peu de raison à ses paroissiens ... qui le prennent certainement pour un gourou au pouvoir magique.
Nous aurons l'occasion de revenir sur l'estime que l'évêché porte à la paroisse de Thibervlle...
 
Bref, rien ne change, Mgr n'écoute rien et se plaint qu'on ne l'écoute pas. En guise de discussion et d'apaisement, nous n'avons toujours entendu que des menaces.

21/06/2010

Communiqué du Comité de Soutien - 21 juin 2010

Le Comité de Soutien à l'abbé Michel confirme que deux recours, auprès de la Congrégation pour le Clergé et de la Signature Apostolique à Rome ont été rejetés, pour des raisons de pure forme. Cependant, l'heure n'est pas à l'abattement, nous gardons tous espoir et Monsieur l'abbé continue son apostolat fervent à Thiberville. Conformément aux dispositions du droit, d'autres recours sont actuellement engagés.
 
Qu'il nous soit permis en cette occasion de remercier toutes les personnes qui ont manifesté leur soutien à Monsieur l'abbé Michel. Il ne peut évidemment pas répondre à tous, mais ces soutiens le réconfortent. Il ne mène cette lutte que dans l'intérêt actuel et futur des âmes qui viennent à lui, et les soutiens de toute part reçoivent assurément de sa part prière et remerciement.
 
Sacré-Coeur de Jésus, nous avons confiance en vous !

24/05/2010

Urgences missionnaires

Communiqué du Comité de Soutien à l’abbé Michel

23 mai 2010 – Fête de la Pentecôte

 

Urgences missionnaires

 

C’est par ces mots que Jean Vivien, curé de Bernay, au micro de TF1 le 17 janvier 2010, prétendait justifier l’arrachement de l’abbé Michel à ses paroissiens. On savait l’argument fallacieux, mais nous en apprenons chaque jour un peu plus sur la façon dont Mgr Nourrichard et l’abbé Vivien entendent la « mission » qui leur est confiée.

 

- Tout d’abord, l’interdiction faite à l’abbé Michel de célébrer les mariages n’a RIEN à voir avec le fait qu’il ne serait plus curé. Chaque année des milliers de couples sont mariés par des prêtres qui ne sont pas leur curé. Beaucoup sont mariés dans leur paroisse d’origine (où ils ne vivent plus) par un vicaire, un ami religieux, un prêtre retraité ami de la famille, un cousin prêtre en Bretagne… La question du mariage est simplement liée à une juridiction et surtout aux registres : il suffit pour que le mariage soit licite que ce soit en accord avec la juridiction supérieure et inscrit sur les registres reconnus. L’urgence missionnaire voudrait donc qu’on ne claironne pas depuis le mois de janvier que l’abbé ne peut plus célébrer les mariages (d’autant que ses démarches d’appel suspendaient la décision de l’évêque). Bien plus, puisque l’abbé continue ses démarches officielles, la même urgence missionnaire voudrait qu’on accepte qu’il finalise par le sacrement tout le travail pastoral qu’il a mené auprès de ces jeunes couples. Non, l’urgence semble bien plus à l’intimidation, à la menace, pour faire plier un prêtre et effrayer les couples concernés. Urgence bureaucratique

 

- Nous avons d’ailleurs appris que les couples préparés au mariage par l’abbé Michel ont été personnellement appelés tout d’abord par Mgr Nourrichard, il y a quelques semaines pour les informer que l’abbé Michel ne pouvait pas les marier, information à laquelle ils ont pu répondre sans difficulté à Mgr qu’ils avaient déjà été prévenus par l’abbé Michel en toute transparence. L’abbé Michel avait prévenu les fiancés qu’un prêtre de Bernay serait présent pour les marier. Quelques jours avant leur mariage, les fiancés ont été contactés toujours par téléphone par l’abbé Jean Vivien qui leur a tenu le même discours mais en leur précisant cette fois-ci que l’abbé Michel ne devait même pas être présent et que dans le cas contraire le prêtre de Bernay ne pourrait pas les marier. Mais quelle est donc cette attitude pastorale ? Ils n’envisagent même pas que les personnes concernées soient peut-être des (re)commençants dans la foi et risqueraient d’être profondément choqués de cela. Nous pouvons d’ores et déjà affirmer que certains fiancés envisagent tout simplement d'annuler leur mariage. Peu importe, l’urgence missionnaire avant tout !

 

- Trois jours avant la célébration du premier mariage de l’année, soit le 19 mai 2010, l’abbé Michel reçoit un recommandé de l’évêché dont nous reproduisons un extrait :

« Un confrère prêtre de Bernay sera le célébrant et l’assistant à chaque mariage sous les conditions suivantes :

1.     Que le célébrant rencontre les fiancés à Bernay avant le mariage

2.     Que tu ne sois pas présent aux célébrations et n’y apparaisses ni avant ni après

Si ces deux conditions ne sont pas remplies, le prêtre de Bernay n’assurera pas la célébration de ces mariages. »

L’abbé Michel ne peut donc même pas soutenir de sa présence les jeunes qu’il a accompagnés. Et ce sous la menace que le prêtre venu célébrer ferait demi-tour aussi sec et ne célèbrerait pas… L’urgence missionnaire commence à ressembler à une quarantaine… Etonnant quand on manque soi-disant de prêtres pour la mettre en œuvre… Ce prêtre ne va-t-il donc pas faire gravement défaut à Bernay ?

 

- Pire ! Au mépris complet des simples droits de tout baptisé, de futurs mariés se voient désormais refuser la délivrance d’un certificat de baptême s’ils disent que c’est en vue d’un mariage à Thiberville. Garde-à-vous administratif imposé par l’évêque d’Evreux, puisque les personnes baptisées dans les autres diocèses n’ont aucun problème pour l’obtenir, comme il se doit. Il semble ainsi que l’urgence missionnaire s’apparente à une volonté de déchristianisation pure et simple de la paroisse de Thiberville : on a grande difficulté à s’y marier, on ne peut déjà plus obtenir de certificat de baptême d’une autre paroisse…

 

Nous, fidèles de Thiberville, commençons à y perdre notre latin, et peinons à comprendre exactement en quoi va consister la suite de la mise en œuvre de cette urgence missionnaire envers notre paroisse… Elle fait penser aux villes assiégées que l’on prive de vivres pour les affaiblir. L’urgence missionnaire verra-t-elle alors la construction d’un mur gardé de miradors autour de Thiberville jusqu’à ce que l’Abbé et les fidèles se rendent et demandent grâce ? En cette fête de la Pentecôte, il semble que les Voies du… diocèse soient impénétrables.

 

Dans cette « affaire des mariages », nous trouvons un bel exemple des méthodes utilisées par l’évêché d’Evreux : pression, chantage, menace et atteinte aux libertés fondamentales. Ceci est le quotidien des paroissiens de Thiberville et de leur curé depuis plus de deux ans.

Nos prières vont donc tout naturellement vers les fiancés qui subissent des pressions sans nom. Que Notre Dame leur permette d’être entourés de leurs familles et amis, l’abbé Michel en premier.