Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2010

Le Forum Catholique - La réalité que nous vivons dans le diocèse d'Evreux

La réalité que nous vivons dans le diocèse d'Evreux dramatique aux yeux de certains !

Avec mon épouse nous essayions de témoigner dans notre paroisse; notre dernier curé est resté à peine 3 ans, et encore il a fait une certaine résistance, Mgr Nourrichard l’a déplacé en le mettant en congé sabbatique, finalement il a été accueilli par Mgr Centène au sanctuaire de Ste Anne d’Auray, un prêtre de moins de 50 ans perdu pour le diocèse.
Depuis cet année l’évolution prise dans la paroisse est catastrophique, catéchèse, liturgie, sens du sacré. L’abbé Michel bien qu’à 20 km est devenu notre respiration, car il célèbre aussi bien, dans les deux sens du terme, le NOM que le VOM.

Cette religion, cette Foi populaire qu’il incarne, j’allais dire cette Foi terrienne, sont d’un réconfort inestimable dans ce désert spirituel.

Je n’arrive plus à assister en paix à l’eucharistie dominicale dans ma paroisse, la "célébration de Pentecôte" a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase, avec la suppression de la plupart des messes dominicales, décision soutenue par notre curé également vicaire épiscopal.
Comme beaucoup de paroissiens de Thiberville, notre souffrance est devenue telle que les mots obéissance, charité exprimés par certains ici (que prononcent aussi notre évêque) ne signifient plus rien pour nous, notre Âme a soif du Seigneur, tout le reste est comme mort…

Bien que n'étant pas membre de telle ou telle fraternité, je comprends maintenant que poussé à bout, plus rien d'autoritaire ne tient. L'Autorité n'a rien de légitime en elle-même, je ne partage pas l'avis de ceux qui disent que remettre en question l'autorité hiérarchique dans l'Église est dangereux laissant la porte ouverte à tous les abus. L'Église n'est pas une institution humaine, nos modes de raisonnement et de fonctionnement humains, restant perfectibles, n'ont pas de prise réelle sur l'existence même de l'Institution et sa mission à travers les âges, seul Dieu y pourvoit (heureusement pour nous!).

Ce diocèse traite si mal les catholiques d’esprit traditionnel, ne respecte en aucune façon les exhortations du Saint Père pour nous il ne s’agit pas d’obéissance mais de nécessité spirituelle.

En deux mots nous avons un prêtre qui nous mène à Dieu, nous ne voulons pas le perdre, d'autant que comme cela a déjà été dit:

- il n'est pas remplacé, fusion de la paroisse dans un ensemble bien plus grand avec un clergé dont la communion avec le Saint Père est un euphémisme! Dont le 1er acte sera de supprimer les dévotions populaires (processions, fêtes locales…), la méthode sera simple, une messe par mois, alors qu'il y en avait 3 chaque dimanche!
- il n’est pas affecté en tant que curé d’une autre paroisse, ou effectivement il pourrait alors continuer à mettre son charisme au profit d’autres fidèles, on lui propose soit d’être le "vicaire" d’un autre ensemble de paroisse sous l’autorité d’un curé ne partageant pas sa forme d’apostolat où il ne pourra donc rien faire! Soit d'être aumônier d'une maison de retraite ce qui a son âge et avec sa santé n'a aucun sens.
- par sa bienveillance auprès de la Tradition il manifeste concrètement l'application dans le diocèse de la Volonté exprimée par Benoît XVI, dès son départ nous pourrons compter les kms supplémentaires!

Je reprends mon post après avoir assisté à la messe de 17h qu'il célébrait à Thiberville comme à l'habitude après une heure d'adoration réparatrice. Il n'a soufflé mot et s'est contenté de célébrer toujours aussi magnifiquement.

Prions pour lui, mais sommes-nous dignes d'un tel prêtre, sommes-nous capable de manifester une force tranquille mais nombreuse et solidaire parmi ses paroissiens pour exiger de notre évêque son remplacement par un prêtre à l'apostolat identique, faute de quoi, qu'il nous le laisse car il ne l'utilise pas "utilement" ailleurs.

Que ceux qui ne connaissent pas Mgr Nourrichard, le Père Vivien, qui ne vivent pas dans notre diocèse soient prudents dans leur jugement parfois à l'emporte pièce.

05/07/2010

Le Forum Catholique - Thiberville : le faux pas de l'évêque d'Evreux

L’abbé Michel réclame à grands cris d’être enfin jugé et la paroisse de Thiberville d'être sauvée. Toute la tactique de l'évêque d'Evreux consiste à empêcher que la justice d'Eglise puisse se prononcer. Mais il vient de commettre un faux pas qui risque enfin de permettre un vrai jugement d'Eglise.
Un bref résumé de l’affaire de Thiberville s’impose :

Sur le fond :

La situation avait été très clairement expliquée dès l’origine par le Comité de soutien à l’abbé Michel :
Le diocèse d’Évreux est l’un des plus sinistrés de France. Après Mgr Gaillot et Mgr David, Mgr Nourrichard gère la faillite d’une terre jadis chrétienne, où les églises se ferment les unes après les autres, les catéchismes sont désertés, les vocations découragées, les finances asséchées. Dans ce désert, un prêtre, l’abbé Francis Michel, maintient la plus vivante des paroisses, Thiberville. Il se trouve que ce curé, qui n’est pas issu du monde traditionaliste mais qui est profondément traditionnel, c'est-à-dire catholique, a appliqué par anticipation le Motu Proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, depuis de longues années. Chez lui sont célébrées des messes dans la forme dite aujourd’hui « extraordinaire » et des messes dans la forme « ordinaire », mais de manière conforme aux vœux de Benoît XVI et « tournées » vers le Seigneur. Le résultat ? Thiberville et les 14 clochers que dessert l’abbé Michel forment l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de Thiberville comble à toutes les messes, desserte « tournante » des autres églises, catéchismes, participation active des fidèles, foule d’enfants de chœur, confréries, toutes les églises magnifiquement restaurées, enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Ces paroisses où la communion de tous les catholiques est vécue de manière exemplaire est un modèle d’application de la volonté du Pape.
Au-delà de toutes les autres raisons avancées, c’est pour cela que l’évêque voudrait faire disparaître le culte à Thiberville. L’idéologie de « l’esprit du Concile », avec 40 ans de retard, doit s’y appliquer.


Sur la procédure :

- Par décret du 2 décembre de Mgr Nourrichard supprime les 13 paroisses du groupement de Thiberville.
- Par décret du 23 décembre 2009, il révoque l’abbé Michel de sa charge de curé (mesure inutile d’acharnement, puisqu’il n’y a plus de paroisse).
- Le 28 décembre 2009, il intime l’abbé Michel de lui remettre clés et registres qu’il viendra chercher le dimanche 3 janvier.
- Recours de l’abbé Michel auprès de la Congrégation du Clergé pour abus de droit, immédiatement rejeté au motif que la suppression des paroisses n’a pas été contestée dans le délai requis (15 jours).
- Recours en cassation de l’abbé Michel auprès du Tribunal de la Signature apostolique, immédiatement rejeté pour le même motif de procédure.
- Recours de paroissiens de Thiberville ayant intérêt (au sens juridique du terme) à agir – ils n’auront plus de sacrements, parole de Dieu, catéchismes – auprès de la Congrégation pour le Clergé, immédiatement rejeté pour le même motif de procédure.

Bien entendu, la rapidité extraordinaire des rejets (un mois environ) montre qu’ils ont été impulsés. Et surtout, l’affaire de Thiberville n’a jamais été jugée au fond. Et pour cause. Le vrai jugement d’Église est évacué en permanence pour un motif de procédure. Tout l’effort des amis de l’abbé Michel porte depuis le début sur ceci : que l’Église puisse se prononcer sur la vie ou la mort d'une paroisse. Après une année entière consacrée à la prière pour le sacerdoce, c'est peut-être une chose possible.

Or voici que l’évêque vient de leur apporter une aide inespérée : Mgr Nourrichard a lancé un ultimatum vengeur contre l’abbé Michel : si le 26 juillet le prêtre n’a pas vidé les lieux, il sera rien moins que supens a divinis (interdiction théorique de célébrer – en fait, toute personne ayant des besoins spirituels pourra toujours s’adresser légitimement à lui). POUR L'EVEQUE D'EVREUX, THIBERVILLE DOIT MOURIR ! Mais du coup...

Car cette fois, la disproportion de la peine que l’évêque veut imposer au curé pourrait bien se retourner contre lui, non seulement dans l’opinion, qui est déjà largement hostile à cet évêque progressiste d'un autre âge, mais aussi du point de vue canonique, car on va devoir enfin juger des causes véritable de cette affaire.

France Bleu Haute-Normandie - 2 juillet 2010

 

podcast


Effectivement, nous ne baisserons pas les bras et soutiendrons notre curé !

19:25 Publié dans Audios | Lien permanent | Commentaires (0)

Etranges propositions...

En relisant attentivement le dernier Communiqué diocésain, l'on peut être surpris d'y lire que Mgr Nourrichard a fait différentes propositions de ministère à l'abbé Michel, dans et hors du diocèse...

Qui a oublié les fameuses urgences missionnaires qui motivaient l'absorption de Thiberville dans la paroisse de Bernay ?

Ainsi l'un des diocèses de France les moins bien "servis" en prêtre peut se permettre d'envoyer ailleurs un prêtre qui remplit ses églises ? De la même façon qu'il refuse à de jeunes prêtres traditionnels la possibilité d'un ministère...

Bas les masques ! L'unique but de cette affaire a toujours été le même : abattre Thiberville et éjecter l'abbé Michel, ni plus ni moins !

Où peuvent donc bien être dans ces conditions les soi-disant "signes d'appaisement" ?

 

04/07/2010

Perepiscopus.org - 3 juillet 2010

L'évêque d'Evreux a publié un communiqué le 1er juillet, dans lequel il perd patience et menace. Il rappelle avoir gagné les 2 recours de l'abbé Michel, l'un auprès de la Congrégation du Clergé, l'autre auprès du Tribunal Suprême de la signature apostolique. Mais il ne publie pas les textes de ces recours. On comprend pourquoi : ces recours n'ont jugé que la forme et non le fond, comme je l'avais écrit il y a quelques jours. Conformément aux dispositions du droit, d'autres recours sont actuellement engagés. Et il reste à juger cette affaire sur le fond.

 

Et c'est pourquoi Mgr Nourrichard perd patience et commence à sentir le roussi. Aussi, il donne jusqu'au 26 juillet à l'abbé Michel pour quitter sa paroisse, menaçant de le suspendre. Une déclaration intempestive qui pourrait se retourner contre l'évêque d'Evreux, car il a pris de court le jugement de fond par Rome sur cette affaire. Mgr Nourrichard a du s'apercevoir qu'il s'était livré à un instant d'énervement : le communiqué n'est plus accessible sur le site du diocèse. (Erratum : il est toujours en ligne.)

 

Mgr Nourrichard ferait mieux de s'occuper de son diocèse qui part à vau-l'eau. En septembre, ce seront les Filles de la Sagesse, présentent depuis 145 ans dans le diocèse, qui partent, signe de la décadence de ce diocèse.