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08/03/2011

Mois de Saint Joseph - 2ème semaine

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07/03/2011

Gloria TV News - 1er février 2011


Depuis 1986, le Père Francis Michel a été le curé de Thiberville, dans le diocèse d'Evreux en France. Sa paroisse était la seule dans le diocèse, la messe tridentine était célébrée. En 2009, Mgr Christian Nourrichard (Evreux) a demandé au Père Michel de partir, évoquant la nécessité de la fusion de sa paroisse à une autre. Mais quand en janvier 2010 l'évêque a visité la paroisse il a rencontré de lourdes protestations locales. L'été dernier, le Père Michel a interjeté appel contre la décision de l'évêque au Vatican. Mais il y a dix jours l'appel a été refusé. Fr. Michel doit quitter sa paroisse au plus tard le 20 Février.

À l'invitation de l'évêque anglican de Salisbury, l'évêque Nourrichard a participé l'an dernier à une ordination anglicane de femmes. Il permit en outre la lecture de passages du Coran avant l'Évangile pendant une célébration de prière pour l'unité.

(Traduction par nos soins, et correction d'une erreur factuelle).

23:34 Publié dans Vidéos | Lien permanent | Commentaires (1)

Golias - 3 mars 2011

AFFAIRE DE THIBERVILLE : Le curé, l’évêque et l’excommunication...

Par Romano Libero

On se croit revenu en d’autres temps. Un évêque, Mgr Christian Nourrichard, en poste à Evreux menace aujourd’hui d’excommunication le curé rebelle de Thiberville, l’abbé Francis Michel, 62 ans. Ce dernier refuse toujours de quitter son ancienne paroisse de Thiberville, dans l’Eure, non loin de Bernay, pour une autre affectation

Il a tenté trois recours auprès des instances du Vatican mais a été débouté. « Dans la mesure où il reste sur place et continue à officier, on va malheureusement dans la direction d’une excommunication, qui toucherait aussi ceux qui le suivent », a déclaré l’évêque à l’AFP. Une menace implicite qui envenime encore le conflit. Le nouveau curé nommé par l’évêque, l’abbé Vivien n’a pu entrer dans son église les serrures ayant été rendues inutilisables par les paroissiens. Qui soutiennent massivement leur ancien chargé d’âmes. Lequel abbé Michel, curé en soutane et barrette, qui officie régulièrement en latin, et se dit royaliste, jouit également du soutien d’élus locaux, selon le maire du village, Guy Paris, qui continue de mettre le presbytère à sa disposition ! C’est Clochemerle en Normandie.

L’évêque ne parvient pas à se dépêtrer d’un tel mauvais pas. Maladroit et autoritaire, il vient de s’enfoncer en invoquant pour justifier la sentence portée à l’encontre de l’abbé Michel des « choses plus graves ». Tant qu’il ne justifie pas son insinuation, et ne précise pas de quoi il s’agit, et sur quoi se fonde un doute, on peut considérer ce propos épiscopal comme diffamatoire. D’autant plus que dans le contexte actuel, avec la multiplication d’abus sexuels commis par des membres du clergé, s’exprimer ainsi semble très lourd de conséquences. Un soupçon renforcé par le fait que l’évêque souligne que la cause véritable de la révocation de Michel n’est pas une question de sensibilité, de soutane ou de latin. Ce qui laisse entendre qu’il pourrait s’agir de quelque chose de difficile à avouer...

Mgr Nourrichard est allé trop loin. Il se couvre de ridicule en fulminant la menace de l’excommunication. En outre, s’il ne se rétracte pas ou ne se justifie pas davantage, il persiste dans la diffamation. Ce qui n’est pas seulement opportun ou maladroit mais scandaleux au plan du respect des personnes. Et pourrait demander réparation au for judiciaire civil.

Cette affaire pose en fait trois questions distinctes qu’il faudrait envisager en amont.

En premier lieu, l’orientation « tradi » du desservant destitué ne peut-t-elle être contestée directement, comme contestable en regard de l’Evangile ou d’une attitude d’humanisme ou de tolérance ? Pourquoi nier qu’il s’agisse d’une question de « traditionalisme » ? A-t-on encore le droit de contester la légitimité d’une récupération de ce type du message de Jésus ?

En second lieu, le cléricalisme, de gauche ou de droite, n’est toujours pas mort. Ce n’est certes pas s’inscrire dans la dynamique de Vatican que d’en défendre les acquis par des sanctions ou des menaces d’un autre temps. Ne faut-il pas plutôt à une rhétorique de l’intransigeance, l’audace et non pas un intégrisme en sens inverse ?

En troisième lieu, pour peu sympathiques - avouons-le - que nous semblent être les idées de l’abbé destitué, sans le vouloir ce dernier plaide, ô paradoxe, pour une Eglise... démocratique ! Où les ouailles élisent leur pasteur et peuvent contester son déplacement. Paradoxalement les revendications intégristes et traditionalistes attirent l’attention sur l’urgence d’une Eglise où l’autorité ne soit plus celle de l’oukase d’en haut, mais du partenariat, de la subsidiarité, et - disons-le - du respect des décisions du peuple de Dieu. Et des communautés concrètes.

 

Perepiscopus.org - 6 mars 2011

Thiberville : les fidèles interpellent Mgr Nourrichard

Ce dimanche, en signe de protestation, une soixantaine de fidèles a boycotté la messe de 10 heures en restant à l’extérieur de l‘église. La contestation s’est ensuite déplacée à la proche paroisse de Bournainville-Faverolles. Comme il y a une semaine, une centaine de catholiques a investi l’église, chanté des psaumes en latin et prié la vierge Marie en attendant le père Bénard pour la messe de 11 heures 15. A son arrivée, il a pu lire sur la banderole placée au-dessus de la porte en bois : « un curé, 12 églises, une place pour l‘abbé Michel. » Les partisans de l’abbé Michel se sont alors levés et ont quitté les lieux, en signe de protestation…

France 3 - 6 mars 2011

Si la "tolérance" est une qualité prêchée par l'Eglise, il faudrait peut-être que l'évêque en donne l'exemple au lieu d'imposer ses volontés sans écouter et d'asséner menace sur menace depuis plus d'un an.

Il est effectivement bien triste de constater le désarroi de l'abbé Bénard, mais il est surtout triste qu'on charge un vieux prêtre de cette basse besogne de saccage d'une paroisse qui ne demandait qu'à continuer de vivre. Ne renversons pas les rôles.

D'ailleurs sa tristesse se tourne vite en jugement de valeur : "on ne fait pas semblant de prier comme ça de manière agressive". Depuis quand un chapelet rassemblant les fidèles est-il un faux-semblant agressif ?

C'est le mode de gouvernement de l'évêque qui est agressif depuis le départ et qui continue ainsi. Les fidèles ne font que manifester leur souffrance, à laquelle il reste sourd.

02:13 Publié dans Vidéos | Lien permanent | Commentaires (3)