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09/03/2011

De la couleur liturgique et des deux formes du rite romain

POURQUOI CELEBRER AVEC DES ORNEMENTS VIOLETS ALORS QUE D’AUTRES SONT EN VERT ?

 

 

POURQUOI PROSCRIRE LE GLORIA ET L’ALLELUIA ALORS QUE D’AUTRES LE CHANTENT ENCORE ?

 

 

Selon la volonté de Benoit XVI le rite romain possède deux formes de célébration :

 

-         la forme dite « ordinaire » (le missel de Paul VI suite à la réforme litiurgique  issue du concile vatican II

-         la forme dite « extraordinaire »( le missel de st Pie V ou du bienheureux Jean XXIII utilisé jusqu’au concile)

 

Chaque missel a un calendrier particulier, « un ordo » qui précise non seulement les dates des fêtes mais aussi les règles liturgiques à respecter.

La forme ordinaire introduit la notion de « dimanche du temps ordinaire » allant du dimanche après l’épiphanie jusqu’au mercredi des cendres et reprenant après la fête du saint sacrement jusqu’au 1er dimanche de l’avent. La couleur liturgique pour ce temps est le vert.

 

 

La forme extraordinaire (missel de saint Pie V) ignore ce temps ordinaire et parle de dimanche après l’Epiphanie   ou de dimanche après la pentecôte (couleur liturgique verte).

Mais 70 jours avant Pâques, elle entre de le temps de la septuagésime (70 jours) puis de la sexagésime (60 jours) et de la quinquagésime (50 jours) pour arriver au mercredi des cendres et entrer dans la sainte quarantaine : le Carême. A partir de la septuagésime, la couleur liturgique est le violet.

 

 

Ce temps ménage une transition entre le temps de l’épiphanie et le carême. Pour reprendre saint Paul qui parle des coureurs du stade qui cherchent à remporter la victoire, il semble que la liturgie veuille nous dire attention ! C’est bientôt le carême alors : à vos marques, prêt,  partez !

 

Et dans ce temps qui nous prépare à a pénitence, les chants de joie sont supprimés, Gloria et Alléluia qui est remplacé par le « Trait » ainsi appellé parce qu’ à l’origine il était chanté sans être interrompu par une antienne ou un répons.

20110306 calend liturgique.jpg

 

 

Loin d’être des détails de spécialistes, ces différences liturgiques expriment une attitude sprituelle différente et il est donc important de respecter les caractéristiques propres à chaque forme.

 

 

La messe dite de saint Pie V comporte beaucoup de rubriques (règles), elle ne s’improvise pas et il est donc nécessaire que le célébrant étudie, répète.  La messe ne supporte pas l’à peu près.

 

La messe du dimanche 6 mars à 17 h est un véritable massacre de A à Z. Devant une telle désolation nous ne pouvons que dire notre indignation. Nous ne pouvons accepter !

Les Américains suivent les affres de Thiberville !

27 February 2011

What a difference a week makes, in Thiberville


Modern French liturgy arrives in Thiberville

Have you been following the Thiberville affair? If not, Google it for some background, especially on video.
Anyways, last Sunday the vanquished Pastor, Father Michael, offered his last Mass there. The video is here.
Today Sunday Mass was celebrated by the new priest, Father Vivien, who is not the resident Pastor, but comes in from somewhere else. The only problem is that almost all of the parishoners, who had gathered to pray the Rosary before Mass, walked out as he walked in. Perhaps it was the extraordinary ministrix of the crucifix that did it, or perhaps they just didn't want to see poor Father shiver to death without a chasuble in the cold climes of northern France. More details here.
The Pimpernel raises his sword (but not in salute) to the Bishop of Evreaux who has worked tirelessly over the last year to bring about this change.

 

8 March 2011

Thiberville two weeks on

Well, the Bishop of Evreaux has succeeded in driving lots people away from Mass in the parish of Thiberville. Whilst the former Pastor celebrates Mass daily and privately in the old rectory opposite the parish church, the Masses celebrated by the new priests are boycotted and practically empty. A photo essay on last Sunday's fiasco can be found on the blog set up to support the forcibly-retired Pastor here.

One photo in particular summs up the care for the people of Thiberville by their bishop and by the new priests sent there for Mass. It is this one of the Sunday evening Mass in the old rite which last Sunday was Quinqagessima Sunday.


Some readers will insist that the Pimpernel is being pharisaical or even an "arse" for seeing any problem here, or perhaps they will sob that everything had to be done in haste and that poor Father wasn't that used to celebrating these rites, and that that makes everything just swell.

Folks, the sacred liturgy and the good people of Thiberville deserve better. It also seems that, apart from the five people who actually attended this Mass, the people of Thiberville are prepared to insist on it.


08/03/2011

Mois de Saint Joseph - 2ème semaine

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07/03/2011

Gloria TV News - 1er février 2011


Depuis 1986, le Père Francis Michel a été le curé de Thiberville, dans le diocèse d'Evreux en France. Sa paroisse était la seule dans le diocèse, la messe tridentine était célébrée. En 2009, Mgr Christian Nourrichard (Evreux) a demandé au Père Michel de partir, évoquant la nécessité de la fusion de sa paroisse à une autre. Mais quand en janvier 2010 l'évêque a visité la paroisse il a rencontré de lourdes protestations locales. L'été dernier, le Père Michel a interjeté appel contre la décision de l'évêque au Vatican. Mais il y a dix jours l'appel a été refusé. Fr. Michel doit quitter sa paroisse au plus tard le 20 Février.

À l'invitation de l'évêque anglican de Salisbury, l'évêque Nourrichard a participé l'an dernier à une ordination anglicane de femmes. Il permit en outre la lecture de passages du Coran avant l'Évangile pendant une célébration de prière pour l'unité.

(Traduction par nos soins, et correction d'une erreur factuelle).

23:34 Publié dans Vidéos | Lien permanent | Commentaires (1)

Golias - 3 mars 2011

AFFAIRE DE THIBERVILLE : Le curé, l’évêque et l’excommunication...

Par Romano Libero

On se croit revenu en d’autres temps. Un évêque, Mgr Christian Nourrichard, en poste à Evreux menace aujourd’hui d’excommunication le curé rebelle de Thiberville, l’abbé Francis Michel, 62 ans. Ce dernier refuse toujours de quitter son ancienne paroisse de Thiberville, dans l’Eure, non loin de Bernay, pour une autre affectation

Il a tenté trois recours auprès des instances du Vatican mais a été débouté. « Dans la mesure où il reste sur place et continue à officier, on va malheureusement dans la direction d’une excommunication, qui toucherait aussi ceux qui le suivent », a déclaré l’évêque à l’AFP. Une menace implicite qui envenime encore le conflit. Le nouveau curé nommé par l’évêque, l’abbé Vivien n’a pu entrer dans son église les serrures ayant été rendues inutilisables par les paroissiens. Qui soutiennent massivement leur ancien chargé d’âmes. Lequel abbé Michel, curé en soutane et barrette, qui officie régulièrement en latin, et se dit royaliste, jouit également du soutien d’élus locaux, selon le maire du village, Guy Paris, qui continue de mettre le presbytère à sa disposition ! C’est Clochemerle en Normandie.

L’évêque ne parvient pas à se dépêtrer d’un tel mauvais pas. Maladroit et autoritaire, il vient de s’enfoncer en invoquant pour justifier la sentence portée à l’encontre de l’abbé Michel des « choses plus graves ». Tant qu’il ne justifie pas son insinuation, et ne précise pas de quoi il s’agit, et sur quoi se fonde un doute, on peut considérer ce propos épiscopal comme diffamatoire. D’autant plus que dans le contexte actuel, avec la multiplication d’abus sexuels commis par des membres du clergé, s’exprimer ainsi semble très lourd de conséquences. Un soupçon renforcé par le fait que l’évêque souligne que la cause véritable de la révocation de Michel n’est pas une question de sensibilité, de soutane ou de latin. Ce qui laisse entendre qu’il pourrait s’agir de quelque chose de difficile à avouer...

Mgr Nourrichard est allé trop loin. Il se couvre de ridicule en fulminant la menace de l’excommunication. En outre, s’il ne se rétracte pas ou ne se justifie pas davantage, il persiste dans la diffamation. Ce qui n’est pas seulement opportun ou maladroit mais scandaleux au plan du respect des personnes. Et pourrait demander réparation au for judiciaire civil.

Cette affaire pose en fait trois questions distinctes qu’il faudrait envisager en amont.

En premier lieu, l’orientation « tradi » du desservant destitué ne peut-t-elle être contestée directement, comme contestable en regard de l’Evangile ou d’une attitude d’humanisme ou de tolérance ? Pourquoi nier qu’il s’agisse d’une question de « traditionalisme » ? A-t-on encore le droit de contester la légitimité d’une récupération de ce type du message de Jésus ?

En second lieu, le cléricalisme, de gauche ou de droite, n’est toujours pas mort. Ce n’est certes pas s’inscrire dans la dynamique de Vatican que d’en défendre les acquis par des sanctions ou des menaces d’un autre temps. Ne faut-il pas plutôt à une rhétorique de l’intransigeance, l’audace et non pas un intégrisme en sens inverse ?

En troisième lieu, pour peu sympathiques - avouons-le - que nous semblent être les idées de l’abbé destitué, sans le vouloir ce dernier plaide, ô paradoxe, pour une Eglise... démocratique ! Où les ouailles élisent leur pasteur et peuvent contester son déplacement. Paradoxalement les revendications intégristes et traditionalistes attirent l’attention sur l’urgence d’une Eglise où l’autorité ne soit plus celle de l’oukase d’en haut, mais du partenariat, de la subsidiarité, et - disons-le - du respect des décisions du peuple de Dieu. Et des communautés concrètes.